Communiqué de presse: pas d’écologie sans les écologistes!

Communiqué de presse: pas d’écologie sans les écologistes!

Club de la presse – 17/02/2021

Ce mercredi 17 février les élu-es du groupe « Choisir l’Ecologie » avaient convié la presse pour une conférence sous forme de bilan d’étape, après 6 mois d’un mandat débuté au cœur de la crise du Covid, quelques jours avant la trêve estivale.

En ouverture de la conférence, Manu Reynaud, président du groupe, a rendu hommage à Maryse Ruban, décédée quelques jours auparavant. Cette élue écologiste, adjointe de Georges Frêche puis d’Hélène Mandroux (de 2001 à 2008) restera dans les mémoires, tout comme Nicole Stamm, autre adjointe écologiste à qui Montpellier doit sa toute première ligne de tramway en 2001.

Autant par le passé, les écologistes ont pu marquer l’histoire de Montpellier, autant leur absence depuis 2008 s’est faite cruellement sentir : notre ville n’a pas été préparée au choc du dérèglement climatique.

« Ceux qui ne voulaient que rien ne change ont déjà eu leur mandat. C’était le précédent »

Depuis juin 2020, les nouveaux élu-es écologistes de la majorité sont les partenaires exigeants d’une transformation profonde, réellement perceptible, s’inscrivant dans la lignée de leurs prédécesseurs mais faisant face aux urgences écologiques toujours plus grandes. Leur volonté : « vivre mieux » dans une ville plus résiliente. C’est avec cette boussole qu’ils conduisent leurs différentes délégations.

La nouvelle majorité née des urnes a besoin des écologistes, de leur conviction, de leur « logiciel » : raisonner en écologiste consiste souvent à inverser la façon d’appréhender l’économie d’un projet : préserver avant de construire, recycler au lieu de détruire, économiser plutôt que produire.

Des plus structurantes aux plus discrètes, une palette de délégations qui impactent les politiques publiques et le quotidien des Montpellierain-es

Que ce soit à la ville ou à la métropole, plusieurs élu-es du groupe ont la responsabilité de projets structurants : l’urbanisme maîtrisé (Coralie Mantion) avec pour objectif de rénover les QPV, désimperméabiliser les ZAC tout en introduisant de la mixité fonctionnelle et de la mixité sociale, contenir Montpellier afin qu’elle reste une ville à taille humaine, préserver les terres agricoles et naturelles ; les mobilités actives et le nouveau plan de circulation (SDMA, pistes cyclables, ville 30) portées par Manu Reynaud ; le projet de ville nature porté par Stéphane Jouault avec la végétalisation des espaces publics, la préservation du patrimoine arboré existant, la création de forêts urbaines et l’ouverture de nouveaux parcs.

Au quotidien, grâce à Marie Massart, en charge de la politique alimentaire, 15.000 enfants pourront bénéficier d’une alimentation dont la qualité ne va cesser de progresser avec notamment l’introduction de viande bio (une première à Montpellier) et l’instauration d’une option végétarienne quotidienne allant au-delà des exigences de la loi Egalim. La trajectoire « Zéro Déchet » de François Vasquez à la métropole doit permettre de réduire drastiquement les volumes à traiter. Outre l’impact à forte valeur écologique sur l’environnement, celui sur les finances de la collectivité induira un allègement de plusieurs millions d’euros sur les charges de fonctionnement.

« Les écologistes ont une politique rhizomique : ils prennent plus d’espace que leur valeur arithmétique »

François Vasquez

Certains champs d’action des écologistes relèvent du travail de l’ombre, comme celui de Catherine Ribot en charge de la commande publique éco-responsable à la ville et à la métropole : un levier puissant qui oblige la collectivité à de nouveaux choix de gestion, d’achats, d’investissements spécifiques intégrant des clauses de protection de l’environnement.

Les écologistes interviennent également dans de multiples projets qui ne relèvent pas directement de leur délégation : ainsi, Stéphane Jouault a souhaité intégrer le comité de pilotage de la Ligne 5 de tram afin d’infléchir le projet initial jugé trop minéral vers une végétalisation du tracé et des stations ; Marie Massart convaincue de l’utilité économique et sociale des marchés de producteurs, a ardemment œuvré à la pérennisation d’un point de vente né pendant le COVID, devenu officiellement depuis ce mois de février, le marché des Aubes.

Et bien que les contacts soient restreints en cette période de crise sanitaire, la présence des écologistes au sein de l’équipe municipale, en écho à certaines aspirations et par effet d’entrainement, conduit nombre de citoyen-nes et d’association à s’impliquer aux côtés des élu-es, à oser faire émerger leurs projets.

Questionnés par les journalistes sur les projets routiers, les élu-es ont réaffirmé leur invariable position : tunnels, routes et autres infrastructures dédiées à la voiture appartiennent définitivement au passé ! Les élu-es sont et resteront vigilant-es à ce qu’aucun financement de la collectivité ne bénéficie ni au LIEN, ni au COM, projets inutiles, générateurs de GES, destructeurs de terres agricoles et naturelles, soulignant par ailleurs que leur maîtrise d’ouvrage relève du département ou de l’Etat.

« Nous ne désespérons pas d’amener le reste de la majorité à revoir sa position eu-égard à ces projets inutiles qui auraient pour seul effet d’augmenter le trafic routier. »

Coralie Mantion

En conclusion, les élu-es ont annoncé le lancement de leur nouveau site internet : voué à évoluer au rythme du mandat, il permettra de rendre compte des projets des élu-es, de leur actualité, de leurs interventions en Conseil. Et au-delà de sa vocation informative, il permettra également un échange avec les Montpelliérain-es, à plus forte raison en cette période de crise sanitaire où il est difficile d’aller à leur rencontre.

www.choisir-lecologie.fr

De gauche à droite : Catherine Ribot, Bruno Paternot, Celia Serrano, Marie Massart, Coralie Mantion, François Vasquez, Radia Tikouk, Manu Reynaud, Stéphane Jouault et Mustapha Laoukiri – Club de la Presse – 17/02/21

Télécharger le communiqué en pdf: https://choisirlecologie.fr/wp-content/uploads/2021/02/Communique-de-presse.pdf

8mars (1) Bien-être animal (4) biodiversité (3) Bruno Paternot (8) Catherine Ribot (5) Celia Serrano (6) Charte de l'arbre (4) CME (1) composteurs (1) Coralie Mantion (18) COVID-19 (1) Droit des femmes (3) Eddine Ariztegui (8) Fatma Nakib (11) France Bleu Hérault (2) François Vasquez (15) FWBR (1) Gestion des déchets (6) La Mosson (3) La Paillade (3) Les Aubes (3) Libération (1) Loi sécurité globale (1) LPO (1) Manu Reynaud (15) marché de producteurs (4) marie massart (22) Menus végétariens (4) Midi Libre (3) MIN (3) Mustapha Laoukiri (4) pistes cyclables (4) PLUi (3) publicité (1) Radia Tikouk (4) Restauration scolaire (4) RLPi (1) Stade (2) Stéphane Jouault (16) Tarification incitative (2) TEOM (1) Tri sélectif (2) urbanisme (3) vélo (2) Égalité (2)

[Le Mouvement] Montpellier, Manu Reynaud : « C’est quoi être écolo dans la majorité de Michaël Delafosse ? »

[Le Mouvement] Montpellier, Manu Reynaud : « C’est quoi être écolo dans la majorité de Michaël Delafosse ? »

Groupe Choisir l’Écologie pour Montpellier février 2021 (©JPV)

Jean-Philippe Vallespir – Le 18 février, 2021

« Il y a un an ici, au club de la presse, on vous présentait la candidature de Coralie Mantion, » tête de liste pour les écologistes à Montpellier. Des Municipales agitées, souligne Manu Reynaud dans un sourire, mais des Municipales qui « ont abouti à une majorité dont nous faisons partie. Je dois vous le dire, je suis très fier d’être le Président de ces 12 élus au conseil municipal, 8 au conseil métropolitain, de ces 7 adjoints et des 2 vice-présidents sur des thématiques considérables. »

« À quoi servent les écolos…? »

Une introduction pleine d’énergie, lors de cette conférence de presse du mercredi 17 février, pour démontrer toute l’ambition « de faire changer les politiques publiques dans le cadre de cette majorité. » Direct, droit au but : « c’est quoi être écolo dans la majorité de Michaël Delafosse, et à quoi servent les écolos ? » Pas le temps de poser la question, le Président du Groupe « Choisir l’Écologie pour Montpellier » s’interroge tout seul.

« Si nous sommes là, c’est pour changer profondément la donne »

« Si nous sommes là, c’est pour changer profondément la donne. Et parfois, on aura des résistances parce que beaucoup sont un petit peu allergiques au changement. Mais à cela, on peut leur dire que : ceux qui voulaient que rien ne change ont déjà eu leur mandat, c’était le précédent, » précise François Vasquez, Conseiller municipal et 13e Vice-président de Montpellier Méditerranée Métropole. Occasion de lui demander : alors quid, de l’influence de ce groupe au sein de la majorité ?

[VIDEO] François Vasquez, Conseiller municipal groupe « Choisir l’Écologie pour Montpellier » :

François Vasquez, Vice-Président de la métropole de Montpellier

« On ne travaille pas avec une majorité, avec uniquement des menaces de sortir de la majorité »

Les élus écologistes étaient là pour présenter les actions engagées, depuis ces six premiers mois de mandat, avec une conviction : « on ne travaille pas avec une majorité avec uniquement des menaces de sortir de la majorité, ça ne fonctionne pas comme ça ! » explique Manu Reynaud.  « Moi je vois une certaine opposition […] crier en permanence sur des micro-sujets […] oui y a des sujets complexes […] Aujourd’hui, les objectifs sur lesquels on s’est engagés ensemble, et sous la direction de Michaël Delafosse, sont des objectifs sur lesquels on se dirige. »

Lire la suite sur https://lemouvement.info/2021/02/18/video-montpellier-manu-reynaud-cest-quoi-etre-ecolo-dans-la-majorite-de-michael-delafosse/

[Actu.fr] Le groupe Choisir l’écologie pour Montpellier bien dans la majorité

[Actu.fr] Le groupe Choisir l’écologie pour Montpellier bien dans la majorité

Le groupe Choisir l’écologie pour Montpellier a défendu ses actions et sa position au sein de la majorité.

Dix des douze élus écologistes réunis devant la presse.
Dix des douze élus écologistes réunis devant la presse. (©CN)

Par Cédric Nithard Publié le 18 Fév 21

En réunissant les journalistes, le groupe Choisir l’écologie pour Montpellier souhaitait après le changement de municipalité depuis juin dernier, répondre à une question posée par leur chef de file Manu Reynaud : « C’est quoi être écologiste dans la majorité de Michaël Delafosse ? ». Ne voulant pas apparaître comme une caution, tel que le décrivent leurs opposants, les douze élus tiennent à faire savoir : « On ne fait pas d’écologie sans les écologistes ».

Hommage à Maryse Ruban

Adjointe au maire de 2001 à 2008 sous Georges Frêche et Hélène Mandroux, Maryse Ruban, écologiste, déléguée aux Droits des Femmes, est décédée lundi 15 février. « C’est quelqu’un qui a beaucoup compté dans cette aventure qui avait été celle des écologistes au sein de cette majorité » a salué Manu Reynaud.
L’occasion pour le chef de file des écologistes de Montpellier d’une comparaison : « On n’est plus dans la même époque, dans la même histoire. Ce n’est plus la même façon d’appréhender les choses. Nous sommes réellement sur une refondation dans une majorité qui n’a pas été acquise sur un rapport de force uniquement numérique mais sur une majorité construite ».

Douze élus dans la majorité

Le chemin aura été périlleux pour accéder à la mairie de Montpellier. Une campagne longue et compliquée – presque une habitude chez les écologistes – qui les aura vu passer de favoris à colistiers de Michaël Delafosse avec en conclusion la victoire du socialiste. Alors si les Écolos n’ont pas gagné, Manu Reynaud est aujourd’hui très heureux de figurer dans la majorité. « Je suis très fier d’être le président de ce groupe de douze élus au conseil municipal et huit au conseil de métropole », se félicite-t-il.

Avec humour, il élude d’emblée : « On ne parlera pas de marge de progression, de points de vigilance et de temporalité ». Six mois après l’élection, le chemin est encore long vers la transition écologique tant annoncée, mais, le président du groupe assure : « Nos élus sont des gens qui travaillent, qui s’occupent des dossiers. Nous sommes à un changement de paradigme total » et de souligner quant au poids du groupe : « On représente un quart de la majorité et tous ont des délégations en capacité de changer les politiques publiques ».

À la Ville ou la Métropole, les élus écologistes ont en charge mobilités, urbanisme, alimentation, gestion des déchets, végétalisation, emploi, égalité et droits des femmes, commandes publiques…

« Les écologistes connaissent les solutions »

Un vrai changement, car il n’y avait plus d’élus écologistes aux responsabilités à Montpellier depuis 2008. « Cela s’est senti. Aucune vraie mesure n’a été prise depuis, qui aurait permis de préparer la ville au dérèglement climatique, alors qu’il y a urgence », juge Coralie Mantion qui rafraîchit les mémoires : « C’est grâce aux écologistes en 2001 avec Nicole Stamm que la ligne de tramway a vu le jour. Cela montre que depuis très longtemps les écologistes connaissent les solutions et les mettent en place, quand ils sont aux manettes » ou encore le raccordement du parc Méric au Lez.

Lire la suite sur https://actu.fr/occitanie/montpellier_34172/le-groupe-choisir-l-ecologie-pour-montpellier-bien-dans-la-majorite_39584958.html

[France Bleu Hérault] Eddine Ariztegui, adjoint au maire chargé du bien-être animal à Montpellier.

[France Bleu Hérault] Eddine Ariztegui, adjoint au maire chargé du bien-être animal à Montpellier.

Mercredi 27 janvier 2021

L’assemblée nationale a commencé à examiner ce mardi une nouvelle proposition de loi visant à lutter contre la maltraitance animale. Eddine Ariztegui, membre du parti animaliste et désormais adjoint au maire à Montpellier chargé du bien-être animal, était notre invité ce mercredi.

On a le sentiment qu’on a jamais autant parlé de la condition animale, même si notre société est pourtant secouée par beaucoup d’autres maux. 

A t-on franchit un cap, un point de non retour ?

Eddine Ariztegui est membre du parti animaliste, et désormais élu dans l’équipe de Michael Delafosse a la mairie de Montpellier. 

Sa présence au sein de cette nouvelle majorité incarne t-elle un véritable virage idéologique dans la politique de la ville à l’égard des animaux ?

Ecouter l’interview d’Eddine Ariztegui sur le site de France Bleu Hérault : https://www.francebleu.fr/emissions/l-invite-de-7h50-france-bleu-herault/herault/l-invite-de-7h50-france-bleu-herault-770

[Charlie Hebdo] Bonne année ?

[Charlie Hebdo] Bonne année ?

Luce Lapin · Mis en ligne le 17 janvier 2021 · Paru dans l’édition 1486 du 13 janvier

Fin décembre, Eddine Ariztegui, élu du Parti animaliste à Montpellier (Hérault), adjoint au maire PS Michaël Delafosse et délégué au bien-être animal (et à celui des Montpelliérains !), a été victime d’injures racistes et homophobes sur les réseaux sociaux. Eddine avait marié ses deux premiers couples, l’un hétérosexuel, l’autre homosexuel, et s’était réjoui de cette parité.

Tout est parti de la résiliation des « mises à disposition de terrains publics pour la chasse », voulue par toute l’équipe municipale. Les chasseurs sont furax, il faudrait qu’ils s’habituent à renoncer à leurs « privilèges »… Un beau point de départ ici même, et on salue le soutien du maire à son adjoint.

Au téléphone, Eddine m’a affirmé qu’il ne laissait pas les chasseurs l’atteindre, et qu’il préférait parler de ce qu’apportent des élus animalistes : « À Montpellier, avec une majorité ouverte et sensibilisée à la protection animale, nous sommes précurseurs parmi les grandes villes de France à instaurer un repas végétarien quotidien dans les cantines scolaires, et à voter un vœu appelant à interdire la présence de tous les types d’animaux dans les cirques. » Car, ajoute-t-il, « si les associations ont permis un éveil des consciences, les attentes des Français en matière de protection animale sont souvent bloquées par des lobbys de l’exploitation animale infiltrés dans les différentes arcanes politiques ».

Lire la suite sur : https://charliehebdo.fr/2021/01/ecologie/bonne-annee/