Maryse Ruban nous a quitté

Maryse Ruban nous a quitté

Écologiste et adjointe au mairie de #Montpellier de 2001 à 2008, Maryse porta haut les valeurs de l’écologie, notamment au travers de sa délégation aux Droits des femmes. Ci-dessous son interview parue dans « Montpellier Notre Ville » n°289 de mars 2005.

Que représente pour vous, en tant que femme, la journée du 8 mars ?

Pour moi, en tant que femme, la journée du 8 mars revêt une importance capitale, à la fois par sa dimension historique, sa valeur symbolique et sa portée universelle. Elle marque la permanence d’une affirmation de l’identité des femmes dans le monde et de leur revendication à se voir reconnaître non seule-ment l’intégralité et l’effectivité de leurs droits mais encore, concrètement, toute la place qui leur re-vient, dans tous les pays et à tous les niveaux, dans la vie sociale,économique et politique.

Et en tant qu’élue ?

Pour l’élue que je suis, la journée du 8 mars a, au moins, une double signification. D’une part, le fait d’avoir été élue conseillère municipale en mars 2001 renvoie directement à la loi sur la parité, qui doit s’analyser com-me le résultat d’une action des mouvements féministes en faveur d’une représentation équitable des femmes dans toutes les instances politiques. D’autre part, exercer un mandat politique, en tant que femme, don-ne des responsabilités particulières et en-gage l’élue à défendre constamment, dans sa sphère d’action, la cause des femmes.

Pourquoi est-il important, pour une collectivité, de commémorer les 60 ans du droit de vote des femmes ?

La collectivité, quand il s’agit en particulier d’une commune, a des devoirs vis-à-vis des citoyennes et citoyens qui peuvent attendre de leurs élus -femmes et hommes – qu’ils fassent vivre les trois va-leurs fondamentales et in-dissociables de notre ré-publique : liberté, égalité,fraternité. Elle se doit de célébrer l’anniversaire d’une conquête essentielle qui a marqué l’entrée, trop longtemps différée, des femmes dans la vie de la cité, d’abord en tant qu’électrices et, de plus en plus, en tant qu’élues. Elle se doit aussi de tout faire pour que se réalise pleinement l’égalité des genres.

*Maryse RUBAN est adjointe au maire, déléguée aux Droits de la Femme.

Interview parue dans « Montpellier Notre Ville » n°289 de mars 2005 – https://www.montpellier.fr/uploads/Externe/8d/13_450_30-PUB_CHEMIN_FICHIER_21_1135612690.pdf

Concours de Pocket Film « Montpellier pour l’égalité ! »

Concours de Pocket Film « Montpellier pour l’égalité ! »

En 2021, le concours de Pocket Film porté par Fatma Nakib et la Ville de Montpellier dans le cadre de la journée internationale des droits des femmes (8 mars) change de nom et devient « Montpellier pour l’égalité ! ». L’objectif de ce concours : associer pleinement les citoyennes et citoyens montpelliérains à la lutte pour l’égalité femme-homme.

Pour l’édition 2021, la Ville de Montpellier invite ainsi les 16-25 ans et les associations de Montpellier à tourner, seul ou en équipe, un film court de trois minutes maximum avec les outils numériques dont chacun dispose (smartphone, tablette…), en mettant en scène des propositions pour faire avancer l’égalité entre les femmes et les hommes.

DES PROPOSITIONS POUR FAIRE AVANCER L’ÉGALITÉ

Les films présentés devront mettre en scène des idées concrètes pour faire progresser les droits des femmes. Au-delà du constat des inégalités persistantes, l’objectif du concours est de proposer des innovations pour améliorer la place des femmes et avancer ensemble vers l’égalité.

1 500 EUROS POUR LES GAGNANT(E)S

Lors de la cérémonie du 5 mars 2021, une sélection de 10 Pocket Film sera présentée au public. Le lauréat(e) de chaque catégorie (catégorie « 16/25 ans » et catégorie « associations ») recevra un prix de 1500 € et son film sera diffusé sur le site de la Ville de Montpellier, ainsi que dans les cinémas partenaires.

INFORMATIONS PRATIQUES

Les inscriptions sont ouvertes uniquement en ligne, sur le site internet de la Ville et jusqu’au 1er février 2021. L’envoi du film doit être fait via Wetransfer au plus tard le 15 février 2021. Tous les participants sont invités à utiliser des musiques libres de droits.

La cérémonie de remise des prix aura lieu le vendredi 5 mars 2021 de 18h à 20h au centre Rabelais, sous réserve de l’évolution des conditions sanitaires.

Journée Internationale de l’élimination de la violence à l’égard des femmes le 25 novembre 2020

Dans le cadre de la Journée Internationale de l’élimination de la violence à l’égard des femmes, la Ville, la Métropole le Centre Communal d’Action Sociale de Montpellier et son Centre d’hébergement et de réinsertion sociale Elisabeth Bouissonnade, les associations qui accompagnent au quotidien les victimes (Centre d’information du droit des femmes et des familles et Via Voltaire) et l’Éducation Nationale s’unissent pour sensibiliser la population au problème des violences sur les femmes.

En France, en 2019, 146 femmes ont perdu la vie sous les coups de leur (ex)-compagnon ou leur (ex)-compagne, et on considère qu’une femme sur 10 subit de la violence dans son couple au cours de sa vie. Nous pouvons donc tous connaître et aider une femme, en apprenant à repérer les signes et en lui permettant de contacter des professionnels. Pour lutter contre ces violences, un numéro national de référence est en place, le 3919.

Pour continuer à sensibiliser la population et à lutter contre ces faits inadmissibles, une série d’actions est organisée autour du 25 novembre, date de la journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes.

MONTPELLIER S’ENGAGE DANS LA SENSIBILISATION DES COLLÉGIENS

La Ville, la Métropole, le Centre Communal d’Action Sociale de Montpellier, le Centre d’hébergement et de réinsertion sociale Elisabeth Bouissonnade, le Centre d’information du droit des femmes et des familles, l’association Via Voltaire et l’Education Nationale organisent un événement commun, dans le respect des règles sanitaires, pour sensibiliser les élèves du collège Rimbaud au problème des violences faites aux femmes.
Les collégiens assisteront à une performance mêlant street art (Mara et No Luck) et danse (Lily Benmeni), autour du consentement et des violences avant une discussion avec l’intervenante du Centre d’information du droit des femmes et des familles (Jeanne Prin) et une juriste (Karine Morel).

UNE CAMPAGNE DE COMMUNICATION EN DIRECTION DU GRAND PUBLIC

La Ville de Montpellier lance une grande campagne de d’affichage pour sensibiliser l’ensemble des habitants et des habitantes et diffuser largement le numéro de téléphone national 3919.
Les affiches rappellent la loi et les sanctions auxquelles s’exposent les auteurs de violences :

  • L’outrage sexiste : « Quelle que soit l’heure nous voulons le respect dans l’espace public ! », constitue un délit puni d’une peine de 750€ d’amende.
  • Le viol : « Pas d’amour sans consentement ! », est un crime puni de 15 ans ou plus de prison.
  • Le harcèlement psychologique : « T’es nulle ! T’es bonne à rien ! C’est ta faute ! Réponds quand j’te parle ! », est un délit puni d’une peine de deux ans de prison et 30 000€ d’amende.

LA VILLE, LE CCAS ET LA MÉTROPOLE FORMENT LEURS AGENTS

Afin d’étendre le réseau de vigilance dans la lutte contre les violences faites aux femmes et pour relayer les informations essentielles aux victimes et aux personnes susceptibles de les aider, la Ville de Montpellier propose, ce jour-là et tout au long de l’année, des sessions de sensibilisation à l’attention de son personnel.
Cette intervention des professionnels de la lutte contre les violences conjugales présente les aspects que peuvent prendre les violences psychologiques et physiques au sein du couple, et met en avant les informations essentielles pour les victimes et les personnes susceptibles de les aider. Un livret ressource sera transmis à l’issue de la séance.
Cette année, les ateliers se déroulent en visio-conférence, afin de respecter les règles sanitaires en vigueur pendant la crise de la COVID19.

MONTPELLIER, PREMIÈRE VILLE FRANÇAISE DOTÉE D’UN CENTRE D’HÉBERGEMENT POUR LES FEMMES VICTIMES DE VIOLENCES

Ouvert dès 1979, premier centre de ce type en France, le centre Elisabeth Bouissonnade d’hébergement pour les femmes victimes de violences est une institution pionnière.
Ce centre assure trois missions principales :
– hébergement et réinsertion de femmes victimes de violences et de leurs enfants,
– accueil de jour,
– gestion d’une plateforme téléphonique locale (écoute et accompagnement des femmes de violence).