Contournement Ouest de Montpellier – La preuve de l’inutilité publique du COM. Monsieur Beaune, revenez à la raison.

Contournement Ouest de Montpellier – La preuve de l’inutilité publique du COM. Monsieur Beaune, revenez à la raison.

Comme le collectif l’autreCOM ne cesse de le dire depuis plusieurs années, l’étude d’impact préalable à l’enquête publique sur le COM est erronée.

Aujourd’hui à travers une étude*, les Shifters (membres du très sérieux Shift projet) démontrent les erreurs sur la base desquelles a été présentée l’étude d’impact environnemental préalable à l’enquête publique sur le contournement ouest de Montpellier.

En effet, cette étude n’intègre pas le phénomène du trafic induit pourtant très documenté aujourd’hui par la littérature scientifique et les faits, comme avec l’A9 sur notre territoire. Or, seules deux situations ne provoquent pas ce trafic induit pour une nouvelle infrastructure routière : la mise en place de péage coûteux ou la présence de transports en communs efficaces le long de litinéraire. Il ne vous aura pas échappé que le projet de COM n’est pas concerné par les deux cas de figure.

Ainsi dans l’enquête, il était indiqué que ce projet routier « permettrait ainsi de réduire de plus de 70 000 Tonnes équivalent CO2 les émissions de GES liées à la circulation routière entre 2028 et 2048. » puis plus loin, la DREAL nous indique « 120 000 Teq CO2 ». Toujours plus, c’est magnifique.

Pour les Shifters, les chiffres sont bien évidemment tout autre, car ils intègrent le trafic induit. Les estimations obtenues indiquent que le COM va augmenter les émissions de GES équivalentes sur la période 2028-2048 à :
+269 000 tonnes de CO2 dans le scénario optimiste, soit tCO2/an
+460 000 tonnes de CO2 dans le scénario pessimiste, soit tCO2/an

Soit entre entre +2% et +8% des émissions de gaz à effet de serre de la métropole sur la période 2028-2048.

Alors que notre territoire prend des engagements forts de réduction du CO2 dans le cadre du PCAET, l’Etat et Vinci veulent nous imposer une infrastructure qui rendra inefficace toutes nos actions. Sans doute avec le même sérieux et pragmatisme si cher au Sultan al-Jaber (Président de la COP 28) lorsqu’il s’agit de ne rien faire concernant la sortie des énergies fossiles.

Merci qui ? Merci Vinci.

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Montpellier, Agriparc des Bouisses : “On s’interroge sur la ville habitée mais aussi nourricière” (Hérault tribune 02122023)

Montpellier, Agriparc des Bouisses : “On s’interroge sur la ville habitée mais aussi nourricière” (Hérault tribune 02122023)

Dans le cadre du projet de l’Agriparc des Bouisses, une journée conviviale et pédagogique était prévue sur le terrain ce samedi 2 décembre. L’occasion de revenir avec les élus (Coralie Mantion, Stéphane Jouault et Marie Massart) sur l’avancée du dossier et les ambitions portées.

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Signature de la charte du label assiettes vertes

Signature de la charte du label assiettes vertes

Montpellier obtient le label pour son action exemplaire en faveur des alternatives végétales dans la restauration scolaire

A midi, Marie MASSART, Présidente du MIN de Montpellier, Adjointe au Maire de Montpellier, Déléguée à la Politique alimentaire et à l’Agriculture urbaine, Eddine ARIZTEGUI, Adjoint au Maire de Montpellier, Délégué au bien-être animal, aux côtés de Cyril ERNST, chargé de développement de l’association Assiettes végétales et Marine FAHY, chargée de campagne de l’association Assiettes végétales, ont signé la charte du label « Assiettes vertes » en présence de la directrice, des personnels et des éco-délégués de l’école Germaine Richier, quartier Ovalie. La Ville de Montpellier est ainsi récompensée pour son action exemplaire en faveur des alternatives végétales proposées au sein de ses 90 restaurants scolaires.

Des valeurs partagées entre la ville et l’association Assiettes végétales pour limiter les impacts négatifs sur les animaux et l’environnement

La Ville de Montpellier développe une politique alimentaire ambitieuse notamment dans ses restaurants scolaires et le concrétise dans son projet de Cité de l’alimentation. Elle y développe un plan alimentaire durable et flexitarien visant à proposer une alimentation saine, de qualité, la plus diversifiée possible pour tous les enfants déjeunant dans ses restaurants scolaires. Dans ce cadre, depuis la rentrée 2023-2024, elle a mis en place six repas végétariens par mois, dont deux par mois sans aucune protéine animale, ainsi qu »une alternative végétarienne quotidienne afin de limiter les impacts négatifs sur les animaux et l’environnement. Pour cela, elle a réussi à diversifier ses sources d’approvisionnement en protéine végétale – notamment en participant à la structuration de filières locales de légumineuses – et a développé de nouvelles recettes végétariennes et végétaliennes, très appréciées des enfants, grâce au travail de concertation des diététiciennes de la Ville qui élaborent des menus adaptés avec et pour les enfants. Montpellier est une des premières villes de France à signer cette charte « Assiettes Vertes ».

L’association Assiettes végétales

L’association Assiettes Végétales œuvre pour une transition alimentaire dans la restauration collective, vers plus de repas végétariens et végétaliens. Elle est porteuse de la Charte du Label Assiettes Vertes. Ce label est décerné pour deux ans afin de valoriser soit un établissement, soit une collectivité dans son ensemble, pour sa démarche de développement exemplaire d’offres alternatives végétales. Le label se décline en deux cas, « choix en accès libre » ou « menu sur inscription », comprenant chacun deux niveaux d’engagement : 1 ou 2 étoiles. La Ville de Montpellier s’était alors engagée dans le cas « menu sur inscription » et vient d’obtenir une première étoile.
Découvrir l’association : https://assiettesvegetales.org/obtenez-le-label-assiettes-vertes/

A Montpellier, Une cantine accessible, où manger rime avec plaisir
La Ville de Montpellier défend des valeurs fortes pour la restauration scolaire avec pour objectif de proposer des repas de qualité, sain et durable dans les 90 cantines des écoles montpelliéraines à un coût très abordable. Chaque repas pris à la cantine est une chance car il contribue à favoriser ses apprentissages, et à atténuer de potentielles inégalités d’accès à une alimentation saine en dehors de l’école.
La Ville de Montpellier met un point d’honneur à adopter une politique alimentaire vertueuse du champ à l’assiette, avec des repas faits maison, des produits bio et locaux, un usage limité de produits d’origine animale.
Montpellier vise même l’objectif 100% de produits bio et/ou locaux d’ici 2026 dans ses restaurants scolaires. Les actions de la Ville de Montpellier s’inscrivent donc dans un triptyque : santé (repas équilibré, approche nutritionnelle, réduction importante des produits ultra-transformés), protection de l’environnement et lutte contre le dérèglement climatique (produits de saison et locaux, issus de l’agriculture bio, soutien à l’agroécologie) et accessibilité (tarification sociale à partir de 50 centimes).

Crédit photo : Christophe RUIZ – Ville de Montpellier

Journée « Les Mains dans la Terre des Bouisses »

Journée « Les Mains dans la Terre des Bouisses »

Samedi 2 décembre, de 9h à 17h, rendez-vous est donné à toutes et tous Rue des Grèzes et dans le quartier de la Martelle, pour une journée « Les mains dans la terre ».

Un temps convivial est prévu dans le cadre du projet de l’Agriparc des Bouisses piloté par Coralie Mantion et Stéphane Jouault.

Il intervient après différentes phases de concertation, pour prendre en compte les contributions des habitants et du groupe citoyen constitué, ainsi qu’une balade exploratoire qui avait lancé le projet. Cette journée de plantation participative a pour objectif de montrer un état des lieux et de partager toutes les dimensions du projet de l’agriparc et les multiples enjeux associés aux plantations (lien à l’agriculture/agroforesterie, biodiversité, adaptation aux changements climatiques, dimension sociale…).

Retrouvez le programme ici

Plan 50 000 arbres d’ici 2026

Plan 50 000 arbres d’ici 2026

Déjà plus de 15 000 arbres plantés… Et on continue.

Notre patrimoine arboré est reconnu comme exceptionnel mais il est fragile. Sa préservation est une priorité. Dans le même temps, il nous faut aller plus loin et profiter de chaque projet public ou privé pour étendre la canopée urbaine. L’arbre est au cœur de toutes les questions paysagères, culturelles, sociales et environnementales devenues prépondérantes en ce début de siècle avec la lutte contre le changement climatique et l’érosion de la biodiversité.

À Montpellier, l’arbre occupe une place majeure dans le paysage urbain, surtout dans le contexte d’intense urbanisation et de réchauffement climatique que connaît la ville ces dernières décennies. Ainsi, la Ville gère directement un important patrimoine arboré, auxquels il faut ajouter l’ensemble du patrimoine arboré planté dans les parcs non communaux et les jardins privés. En tout ce sont 1430 hectares de canopée soit l’équivalent de 1677 terrains de football.

En tant que ville méditerranéenne, Montpellier doit faire face à des étés plus chauds et plus secs, suivis à l’automne, d’évènements cévenols et méditerranéens marqués par de violentes précipitations. Ces phénomènes conséquents du changement climatique risquent de s’accentuer. Notre priorité est donc d’offrir une ville toujours plus agréable, en s’adaptant au dérèglement climatique et en cherchant à atténuer ses effets.

Pour cela les arbres de la ville, publics et privés, qui constituent la canopée urbaine, sont de grands atouts. En effet, l’arbre rafraichit la ville : d’une part il fournit de l’ombre, d’autre part il transpire. Dans le cas de la transpiration, c’est l’énergie que l’évaporation de l’eau exige qui permet de réduire l’échauffement des feuilles et les maintient à une température proche de celle de l’air, ce qui réduit l’échauffement de la rue et augmente très légèrement l’humidité de l’air autour de l’arbre.

Parmi les actions à mener viennent en tête la création de nouveaux espaces boisés pour étendre la canopée et la diversification de la palette végétale avec des espèces locales résistantes à la sécheresse et l’expérimentation d’espèces issues d’autres régions du monde et potentiellement adaptées à l’évolution de notre climat. La Ville plante ainsi massivement et propose d’accompagner les porteurs de projet privés. De grandes opérations de plantations participatives avec les habitants et les scolaires sont organisées chaque année à l’automne dans le but de sensibiliser chacun sur cet enjeu brûlant.

Pour cet automne 2023, les plantations participatives débutent dès ce mardi 28 novembre avec les écoles. Elles auront lieu de 9h30 à 11h30 :

  • Mardi 28/11 : Parc Malbosc
  • Jeudi 30/11 : Parc de la Grande Lironde 
  • Mardi 05/12 : Parc du Rieucoulon et Parc Rimbaud
  • Jeudi 07/12 : Parc de la Rauze 
  • Mardi 12/12 : Parc Malbosc

Vous pourrez également participer à un chantier participatif sur la journée du 2 décembre de 9h à 17h00 sur le site de l’Agriparc des Bouisses.

Stéphane Jouault
Adjoint au maire délégué à la Nature en Ville et à la Biodiversité

Contournement Ouest de Montpellier : Pour qui se prend M. Nunez ?

Contournement Ouest de Montpellier : Pour qui se prend M. Nunez ?

Depuis quelques semaines, les boîtes aux lettres de Montpellier, Saint-Jean-de-Védas, Juvignac et Lavérune sont inondées de documents de propagande signés de la Société Vinci Autoroutes et à la gloire de son directeur opérationnel, M. Nunez.
Semblant oublier que Vinci Autoroutes n’est qu’un opérateur privé, M. Nunez s’arroge, seul, la responsabilité d’«aménager le territoire de l’Ouest montpelliérain » comme il le prétend en toute lettres ; responsabilité qu’il n’a pas.

Pour qui se prend-t-il ?

Le fait que seul le logo de Vinci autoroutes figure dans cette communication traduit explicitement cette anomalie criante.

Seuls les acteurs publics, les collectivités et l’État sont légitimes pour définir ce que doit être ce contournement, ses caractéristiques et son rôle.

M. Nunez sait parfaitement que concevoir en 2023 une autoroute au cœur d’une métropole est anachronique et en contradiction flagrante avec les objectifs des accords de Paris et des engagements de la France pour réduire ses émissions de gaz à effet de serre. C’est bien pourquoi il entreprend une telle campagne de désinformation pour tenter de tordre la réalité et de faire passer une autoroute pour une aimable infrastructure au service du climat !

Comment oser prétendre en 2023 qu’une nouvelle autoroute va décarboner nos mobilités comme il l’affirme sans vergogne ?

Comment oser prétendre en 2023 que détruire des dizaines d’hectares de nature et couler des milliers de m3 de béton et de bitume participe d’une réduction de l’empreinte carbone du territoire ?

La question n’est pas de savoir s’il doit y avoir un COM ou pas. La question est de savoir quel COM, comme demandent justement les acteurs mobilisés dans le collectif Autre COM.

Pour les écologistes le choix est clair : une autoroute NON, un boulevard urbain OUI !

Un boulevard urbain c’est une voirie compacte limitée à 70 km/h. Deux fois deux voies dont une voie dans chaque sens réservée au covoiturage et aux transports en commun.

Ce boulevard paysager doit être le plus possible inscrit dans les emprises existantes pour limiter les impacts sur les espaces naturels et favoriser des franchissements confortables pour les piétons et les cyclistes.

Soyons Lucides : M. Nunez ment une nouvelle fois aux montpelliérain-nes.

M. Nunez a déjà menti sur le doublement de l’A9. Il a prétendu que ce doublement réglerait les problèmes de congestion aux portes de Montpellier. Évidemment il n’en a rien été puisque l’intérêt de Vinci Autoroutes n’est pas d’apporter des réponses aux problèmes de circulation des Montpelliérain-nes. L’intérêt de Vinci Autoroutes, c’est d’augmenter le trafic sur son réseau et ainsi d’augmenter ses recettes, ainsi que les dividendes de ses actionnaires.
Comme les écologistes l’avaient annoncé, le doublement de l’A9 a généré une augmentation de trafic de 15%. CQFD
15% de gaz à effet de serre en plus, 15% d’augmentation de la pollution en plus et surement une augmentation de plus de 15% de profits en plus ! Mais cela n’a en rien réglé les problèmes de congestion et de dangerosité des échangeurs aux portes de Montpellier qui, bien au contraire, n’ont fait que s’aggraver depuis, comme la presse s’en est fait l’écho récemment.

Dorénavant aux manettes du COM, M. NUNEZ ment à nouveau aux montpelliérain-nes.
Il prétend dans ces documents de propagande diffusés à grands frais dans les milliers de boite aux lettres, que son Contournement ne sera pas une autoroute, c’est évidemment un mensonge éhonté. Son projet est une autoroute car elle en a toutes les caractéristiques :
•des dimensions et emprises pensées pour des vitesses élevées supérieures à 110 km/h
•des bandes d’arrêt d’urgence
•des largeurs et un nombre de voies surdimensionnées favorisant la vitesse et l’augmentation du trafic. Pour ne prendre qu’un seul exemple, au niveau de St-Jean-de-Védas, il est même prévu jusqu’à 8 voies de circulation parallèles !!

Ces caractéristiques totalement hors d’échelle vont conduire à détruire des dizaines d’hectares de terres naturelles agricoles et engendrer, comme le doublement de l’A9, une augmentation du trafic, de la pollution, et des émissions de GES. Et le tout au milieu d’une Zone à Faibles Emissions. Un comble !

Comment M. Nunez voudrait faire croire aux montpelliérain-nes que la société Vinci Autoroutes ne fait pas des autoroutes ?

C’est comme si les dirigeants de la société Aéroport de Paris nous expliquaient que leur métier n’est pas de faire des aéroports.

« Vinci autoroutes » c’est comme le Port-Salut, c’est écrit dessus.