Dans le cadre de la Journée Internationale de l’élimination de la violence à l’égard des femmes, la Ville, la Métropole le Centre Communal d’Action Sociale de Montpellier et son Centre d’hébergement et de réinsertion sociale Elisabeth Bouissonnade, les associations qui accompagnent au quotidien les victimes (Centre d’information du droit des femmes et des familles et Via Voltaire) et l’Éducation Nationale s’unissent pour sensibiliser la population au problème des violences sur les femmes.

En France, en 2019, 146 femmes ont perdu la vie sous les coups de leur (ex)-compagnon ou leur (ex)-compagne, et on considère qu’une femme sur 10 subit de la violence dans son couple au cours de sa vie. Nous pouvons donc tous connaître et aider une femme, en apprenant à repérer les signes et en lui permettant de contacter des professionnels. Pour lutter contre ces violences, un numéro national de référence est en place, le 3919.

Pour continuer à sensibiliser la population et à lutter contre ces faits inadmissibles, une série d’actions est organisée autour du 25 novembre, date de la journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes.

MONTPELLIER S’ENGAGE DANS LA SENSIBILISATION DES COLLÉGIENS

La Ville, la Métropole, le Centre Communal d’Action Sociale de Montpellier, le Centre d’hébergement et de réinsertion sociale Elisabeth Bouissonnade, le Centre d’information du droit des femmes et des familles, l’association Via Voltaire et l’Education Nationale organisent un événement commun, dans le respect des règles sanitaires, pour sensibiliser les élèves du collège Rimbaud au problème des violences faites aux femmes.
Les collégiens assisteront à une performance mêlant street art (Mara et No Luck) et danse (Lily Benmeni), autour du consentement et des violences avant une discussion avec l’intervenante du Centre d’information du droit des femmes et des familles (Jeanne Prin) et une juriste (Karine Morel).

UNE CAMPAGNE DE COMMUNICATION EN DIRECTION DU GRAND PUBLIC

La Ville de Montpellier lance une grande campagne de d’affichage pour sensibiliser l’ensemble des habitants et des habitantes et diffuser largement le numéro de téléphone national 3919.
Les affiches rappellent la loi et les sanctions auxquelles s’exposent les auteurs de violences :

  • L’outrage sexiste : « Quelle que soit l’heure nous voulons le respect dans l’espace public ! », constitue un délit puni d’une peine de 750€ d’amende.
  • Le viol : « Pas d’amour sans consentement ! », est un crime puni de 15 ans ou plus de prison.
  • Le harcèlement psychologique : « T’es nulle ! T’es bonne à rien ! C’est ta faute ! Réponds quand j’te parle ! », est un délit puni d’une peine de deux ans de prison et 30 000€ d’amende.

LA VILLE, LE CCAS ET LA MÉTROPOLE FORMENT LEURS AGENTS

Afin d’étendre le réseau de vigilance dans la lutte contre les violences faites aux femmes et pour relayer les informations essentielles aux victimes et aux personnes susceptibles de les aider, la Ville de Montpellier propose, ce jour-là et tout au long de l’année, des sessions de sensibilisation à l’attention de son personnel.
Cette intervention des professionnels de la lutte contre les violences conjugales présente les aspects que peuvent prendre les violences psychologiques et physiques au sein du couple, et met en avant les informations essentielles pour les victimes et les personnes susceptibles de les aider. Un livret ressource sera transmis à l’issue de la séance.
Cette année, les ateliers se déroulent en visio-conférence, afin de respecter les règles sanitaires en vigueur pendant la crise de la COVID19.

MONTPELLIER, PREMIÈRE VILLE FRANÇAISE DOTÉE D’UN CENTRE D’HÉBERGEMENT POUR LES FEMMES VICTIMES DE VIOLENCES

Ouvert dès 1979, premier centre de ce type en France, le centre Elisabeth Bouissonnade d’hébergement pour les femmes victimes de violences est une institution pionnière.
Ce centre assure trois missions principales :
– hébergement et réinsertion de femmes victimes de violences et de leurs enfants,
– accueil de jour,
– gestion d’une plateforme téléphonique locale (écoute et accompagnement des femmes de violence).

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