Dans le cadre du projet de l’Agriparc des Bouisses, une journée conviviale et pédagogique était prévue sur le terrain ce samedi 2 décembre. L’occasion de revenir avec les élus (Coralie Mantion, Stéphane Jouault et Marie Massart) sur l’avancée du dossier et les ambitions portées.
Samedi 2 décembre, de 9h à 17h, rendez-vous est donné à toutes et tous Rue des Grèzes et dans le quartier de la Martelle, pour une journée « Les mains dans la terre ».
Un temps convivial est prévu dans le cadre du projet de l’Agriparc des Bouisses piloté par Coralie Mantion et Stéphane Jouault.
Il intervient après différentes phases de concertation, pour prendre en compte les contributions des habitants et du groupe citoyen constitué, ainsi qu’une balade exploratoire qui avait lancé le projet. Cette journée de plantation participative a pour objectif de montrer un état des lieux et de partager toutes les dimensions du projet de l’agriparc et les multiples enjeux associés aux plantations (lien à l’agriculture/agroforesterie, biodiversité, adaptation aux changements climatiques, dimension sociale…).
Notre patrimoine arboré est reconnu comme exceptionnel mais il est fragile. Sa préservation est une priorité. Dans le même temps, il nous faut aller plus loin et profiter de chaque projet public ou privé pour étendre la canopée urbaine. L’arbre est au cœur de toutes les questions paysagères, culturelles, sociales et environnementales devenues prépondérantes en ce début de siècle avec la lutte contre le changement climatique et l’érosion de la biodiversité.
À Montpellier, l’arbre occupe une place majeure dans le paysage urbain, surtout dans le contexte d’intense urbanisation et de réchauffement climatique que connaît la ville ces dernières décennies. Ainsi, la Ville gère directement un important patrimoine arboré, auxquels il faut ajouter l’ensemble du patrimoine arboré planté dans les parcs non communaux et les jardins privés. En tout ce sont 1430 hectares de canopée soit l’équivalent de 1677 terrains de football.
En tant que ville méditerranéenne, Montpellier doit faire face à des étés plus chauds et plus secs, suivis à l’automne, d’évènements cévenols et méditerranéens marqués par de violentes précipitations. Ces phénomènes conséquents du changement climatique risquent de s’accentuer. Notre priorité est donc d’offrir une ville toujours plus agréable, en s’adaptant au dérèglement climatique et en cherchant à atténuer ses effets.
Pour cela les arbres de la ville, publics et privés, qui constituent la canopée urbaine, sont de grands atouts. En effet, l’arbre rafraichit la ville : d’une part il fournit de l’ombre, d’autre part il transpire. Dans le cas de la transpiration, c’est l’énergie que l’évaporation de l’eau exige qui permet de réduire l’échauffement des feuilles et les maintient à une température proche de celle de l’air, ce qui réduit l’échauffement de la rue et augmente très légèrement l’humidité de l’air autour de l’arbre.
Parmi les actions à mener viennent en tête la création de nouveaux espaces boisés pour étendre la canopée et la diversification de la palette végétale avec des espèces locales résistantes à la sécheresse et l’expérimentation d’espèces issues d’autres régions du monde et potentiellement adaptées à l’évolution de notre climat. La Ville plante ainsi massivement et propose d’accompagner les porteurs de projet privés. De grandes opérations de plantations participatives avec les habitants et les scolaires sont organisées chaque année à l’automne dans le but de sensibiliser chacun sur cet enjeu brûlant.
Pour cet automne 2023, les plantations participatives débutent dès ce mardi 28 novembre avec les écoles. Elles auront lieu de 9h30 à 11h30 :
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