La Métropole lance un jeu de sensibilisation sur la pollution lumineuse « Éteins moi si tu peux ». Entretien avec Brunot Paternot, délégué à la qualité de l’environnement visuel à la Métropole de Montpellier.
L’idée est de sensibiliser les élus et le public à la pollution lumineuse et au futur Plan Lumière de la Métropole.
La crise énergétique a imposé aux collectivités de réaliser des économies sur l’éclairage public. Celui-ci est le deuxième poste de consommation d’énergie des communes après les bâtiments. Le plan de sobriété énergétique présenté par le gouvernement en octobre 2022 recommande d’éteindre l’éclairage public pendant la nuit ou de réduire l’intensité lumineuse et de rénover les parcs lumineux en passant aux leds. Pourtant un outil préexistait à cette crise : la Trame noire. Cet outil porte sur la pollution lumineuse et ses effets notamment sur la faune et la Flore. La publication de l’arrêté du 27 décembre 2018 relatif à la prévention, à la réduction et à la limitation des nuisances lumineuses a également édicté des mesures concrètes de mise en œuvre de la lutte contre la pollution lumineuse avec des arrêts nocturnes d’émissions lumineuses.
Qu’en est-il aujourd’hui ? Radio CNFPT vous propose d’écouter une présentation de l’étude de l’acceptabilité sociale de la modification de l’éclairage public en France avec focus sur la métropole de Montpellier, territoire d’expérimentation.
Léa Tardieu, Chargée de recherché à INRAE UMR TETIS
Bruno PATERNOT, Conseiller Communautaire à la Métropole de Montpellier et Conseiller Municipal à la Ville de Montpellier est délégué à l’Esthétique lumineuse et ambiance sonore de la ville. Il a impulsé une réflexion globale et stratégique sur la politique publique de l’éclairage de la Métropole de Montpellier.
Marie Massart est intervenue sur le Budget de la Restauration scolaire, le projet Terrasol (étudier la faisabilité et la mise en œuvre des maisons d’alimentation solidaire) et Ma Cantine Autrement. Retrouvez les textes de ses interventions
Des ampoules plus économiques comme les décrits Bruno Paternot, délégué à l’esthétique lumineuse et l’ambiance sonore de la ville : « les anciennes ampoules consommaient 70 watts tandis que les nouvelles plaquettes LED n’en consomment plus que 24 pour la même qualité ». Même si leur prix est plus important (environ deux fois plus cher), les nouveaux éclairages devraient être vite rentabilisés du fait de leur faible consommation et de leur durée de vie deux fois plus longue.
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