Pour la ville de Montpellier, l’approche des illuminations de Noël a été axée sur l’efficacité énergétique et le recyclage. Vertueuse, la 7e ville de France a installé 444.820 points lumineux en LED basse consommation. « On est sur un coût de 250.000 euros à peu près, un peu moins, avec en gros 50 % sur la location du matériel et 50% sur la pose, » explique Bruno Paternot, conseiller municipal du Groupe politique « Choisir l’écologie à Montpellier. » Le choix technologique qui a été fait permet une consommation d’énergie pour les illuminations inférieure à 2.000 euros, « mais aussi parce que l’on éteint à 23h et que l’on allume qu’à 17h. Il fut un temps où c’était 24 sur 24. Vous comprendrez aisément qu’éclairer de jour n’avait pas grand intérêt. Et dans l’idée d’une ville à hauteur d’enfants, éclairer à deux heures du matin n’était pas forcément non plus très cohérent. »
Alors, comment la pollution lumineuse est passée d’une préoccupation marginale à un sujet qui touche divers domaines, de la science à l’économie, en passant par la santé publique et la biodiversité ?
Foncer, pleins phares sur la Nature, lui imposer les besoins et le rythme de l’Homme, c’est terminé ! Enfin, presque… Osons l’espérer. À Montpellier, lors du conseil de métropole d’octobre 2023, le « Plan Lumière » a été présenté par Bruno Paternot, conseiller délégué à la qualité de l’environnement visuel, mais aussi 34e conseiller municipal de la majorité appartenant au Groupe politique « Choisir l’écologie à Montpellier » en charge de l’esthétique lumineuse et ambiance sonore de la ville. Si certains esprits chagrins avaient pu juger « gadget » les délégations de l’élu, ils peuvent désormais s’autoriser à « manger leur chapeau, » ce qui laisserait une bonne partie de l’assemblée métropolitaine silencieuse le temps de ce repas de rédemption politique.
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