Les droits des femmes sont les seuls droits jamais garantis, toujours et perpétuellement remis en cause, nous expliquait Gisèle Halimi. Soyons vigilantes, soyons solidaires, organisons nous pour les protéger, disait-elle.

Aujourd’hui, la cour suprême des États-unis, contre l’opinion  de sa population, vient de remettre en cause par une nouvelle décision le droit des femmes à disposer de leur corps, droit acquis il y a 50 ans par l’arrêt Roe vs Wade.

C’est tout simplement horrible. Une déflagration dans une démocratie. Les réactionnaires se réjouissent mais nous ne baisserons pas les bras. Montpellier par la voie de son maire et de ses représentant.es, a choisi de faire des droits des femmes une priorité, et particulièrement celui de disposer de leur corps comme elles l’entendent.

Parce que la tentation réactionnaire n’est pas qu’américaine. En Europe, le droit à l’avortement recule aussi sous les coups de mouvements radicaux qui ne supportent pas que la femme s’émancipe et se libère.

En France, nous entendons les forces qui veulent un retour en arrière. Elles se mobilisent, dans l’espace public, sur les réseaux sociaux, dans les urnes, avec toujours plus de virulence, de fanatisme et de violence.

Pour que dans notre pays, la tentation d’un retour en arrière soit définitivement écartée, il faut désormais inscrire dans les principes républicains, et donc la constitution, le droit à l’avortement, les droits des femmes comme ceux des hommes à disposer de leur corps.

Fatma Nakib pour les élu.es Choisir l’écologie pour Montpellier

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