Stéphane Jouault préside le Comité Arbre. L’élu écologiste explique le rôle de cette instance dont l’objectif est de préserver la patrimoine arboré dans les projets d’urbanisme.

Stéphane Jouault, adjoint au maire, délégué à la nature en ville et à la biodiversité.
Stéphane Jouault, adjoint au maire, délégué à la nature en ville et à la biodiversité. (©CN)

Par Cédric Nithard Publié le 21 Fév 21

Lundi s’est réuni pour la première fois le Comité Arbre à Montpellier. Une nouveauté de la mandature de Michaël Delafosse portée par les Écologistes de la majorité. « C’est une révolution dans la façon de considérer l’urbanisme. On regarde le naturel existant. Nous changeons de paradigme en prenant les choses dans l’autre sens » explique Stéphane Jouault, délégué à la nature en ville et à la biodiversité, qui préside le comité.

Qu’est-ce que le Comité Arbre ?

Le Comité Arbre existe depuis le conseil municipal de décembre et s’appuie sur un document validé durant celui-ci qui est la charte de l’arbre. Le comité est composé de quatre élus, deux associations et un chercheur du CIRAD. Son objectif est d’examiner les projets d’aménagement sur le domaine public ou dans les ZAC, voire certains permis de construire, pour voir comment envisager la question du patrimoine arboré.

Quel est l’objectif du comité ?

Nous n’examinons que les dossiers où il y a une problématique arbre. L’objectif est de voir si la construction est opportune et si c’est le cas, comment on peut réduire au maximum l’impact sur le patrimoine arboré. C’est vraiment très riche. L’idée est de mettre l’arbre d’abord. On regarde le patrimoine arboré et après on voit quel bâtiment on peut insérer dedans ou pas. On inverse les choses, on change de paradigme. On regarde les ressources du territoire et on fait en fonction. Et, si c’est difficile de réduire, comment on peut compenser au mieux.

De quelle manière ?

On entre dans un nouvelle philosophie. Jusqu’ici, l’idée était qu’à chaque fois que l’on coupait un arbre on en replantait deux. Sauf que couper un pin qui a deux ans ou un micocoulier qui a 60 ans, ce n’est pas du tout la même chose. Désormais, on va réfléchir sur une compensation qui ne sera pas du tout la même. Et là on compte sur l’apport des Écologistes de L’Euzière et de la LPO, les deux associations dans le comité, pour nous aider à voir quelle est la meilleure manière de compenser.

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