Publié le 27/12/2020

Six mois après l’entrée du groupe EELV au sein du conseil municipal, son président dresse un premier bilan de l’intégration des siens dans la majorité et du travail accompli.

Cela fera bientôt six mois que vous avez accédé à l’exécutif montpelliérain derrière Michaël Delafosse. Que voit le président de groupe EELV en jetant un œil dans le rétroviseur ?

Je vois d’abord la découverte de l’institution, de la collectivité, du travail avec l’administration et l’ensemble des agents. C’est une très grande maison qu’il faut appréhender pour faire en sorte d’appliquer les politiques publiques. Il a fallu aussi mettre en place un fonctionnement au sein de cette équipe municipale qui a connu un énorme taux de renouvellement.

Nous avons toutefois eu la chance de mener finalement une campagne assez longue. Normalement, après une fusion entre deux tours, on a trois jours pour se connaître, construire un programme et faire campagne. Le contexte nous a donné plus de temps, on réalise aujourd’hui que ce fut une chance.

Y a-t-il toujours plus d’accords que de désaccords entre vos deux « listes » ?

Nous avions des nuances, évidemment, et c’est pour ça que nous n’étions pas sur la même liste au premier tour. Mais nous avons construit un projet ensemble, basé sur nos points d’accord. En fait, nos propositions se complétaient plus qu’elles ne s’opposaient. Par exemple en matière d’urbanisme : Michaël Delafosse a toujours dit sa volonté d’arrêter la course de Montpellier vers la mer, c’est un point de convergence que nous avons enrichi avec notre proposition d’un poumon vert de 100 ha aux Bouisses ou en demandant l’arrêt de tout projet de logement à Cambacérès.

On est aujourd’hui en capacité de transformer l’urbanisme et l’orientation de la ville et ça, c’est « énormissime ». En fait, l’offre politique qu’attendaient les Montpelliérains en matière d’écologie, d’urbanisme, de qualité de vie, de lutte contre la pollution, nous n’avons pas été capables de la proposer au premier tour, mais l’adéquation entre nos projets respectifs a permis de le faire au second.

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