Selon l’observatoire « Politique et animaux », on compte 144 élus municipaux délégués à la condition animale en France. En ce 4 octobre, journée mondiale des animaux, Eddine Ariztegui, conseiller municipal à Montpellier et membre du Parti animaliste, décrypte son rôle et évoque ce qu’il reste à faire, selon lui, pour faire avancer la cause qu’il défend. Un discours tranché, voire radical, qui pourrait faire réagir. 

Quelles sont les priorités d’un élu municipal délégué au bien-être animal ?

Nos électeurs nous ont donné le mandat de mettre en place des mesures en faveur des animaux. Plus une société est bienveillante envers les animaux, plus elle l’est envers les humains. Nous constatons régulièrement que les animaux continuent d’être maltraités mais grâce au travail des associations, les consciences se sont ouvertes. Les Français n’acceptent plus ce qui était admis autrefois. La Proposition de loi d’Aymeric Caron pour l’abolition de la corrida est la preuve que la justification de la tradition n’est plus tolérable lorsqu’elle génère des souffrances envers les humains ou les animaux. L’animal-machine de Descartes n’est plus qu’une thèse dépassée depuis longtemps. Le code civil les reconnaît aujourd’hui comme des êtres vivants doués de sensibilité.

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