Publié le jeudi 7 janvier 2021 – Caroline COUFFINHAL

Depuis le 4 janvier, un repas végétarien est servi quotidiennement dans les cantines de Montpellier. L’objectif de cette nouvelle mesure : encourager une alimentation saine, accessible à tous.

« C’est une politique alimentaire qui va répondre à des enjeux de santé, environnementaux et sociaux notamment » explique Marie Massart, adjointe à la politique alimentaire et à l’agriculture urbaine et présidente du Marché d’Intérêt National (MIN), ce jeudi matin, lors d’une conférence de presse de présentation de cette nouvelle mesure, au sein de la Cuisine Centrale des restaurants scolairesPour la Ville,  l’instauration du régime végétarien « doit contribuer à favoriser une production alimentaire plus respectueuse de l’environnement, du climat et de la biodiversité en proposant des associations de céréales, légumineuses qui apportent aux enfants une couverture des besoins identiques aux protéines animales ».

À Montpellier, 15 400 repas sont servis en moyenne chaque jour dans les 86 restaurants scolaires. Au total, 386 familles ont choisi cette nouvelle option végétarienne. « Le menu végétarien reste et restera optionnel », insiste Marie Massart. Une option qui s’ajoute aux menus déjà  proposés aux enfants chaque jour : le standard avec viande et protéines animales, un menu « sans viande » et un menu sans porc. 

Une politique qui a un coût. Au total, le budget de la ville de Montpellier consacré aux « achats alimentaires » pour la restauration atteindra 3.135.000€ en 2021, contre 2.613.104€ en 2020, soit une augmentation de 22% et plus de 521000 €. 70% du prix réel de tous les repas est pris en charge par la Ville.

Des repas 100% bio et/ou locaux dans les écoles. C’est également un des objectifs du maire de Montpellier, Michaël Delafosse, d’ici la fin de son mandat, en 2026. À ce jour, la part du bio dans les menus des cantines montpelliéraines est estimée à 20%. Des mesures qui rentrent dans le cadre de la loi EGalim du 30 octobre 2018 portant sur l’agriculture et l’alimentation pour favoriser l’accès de tous à une alimentation plus saine, sûre et durable. « Nous voulons accélérer le travail sur la politique alimentaire notamment sur le gaspillage, les tarifs sociaux, la réduction des déchets. » La Ville souhaite aussi créer de « petites unités de cuisine de proximité » et non plus de cuisine centrale. 

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