En cette journée du 17 mai 2021, journée de lutte contre les LGBTQI+ phobies, la ville de Montpellier se pare des belles couleurs du Rainbow Flag!

Montpellier, ville de tolérance et d’ouverture à l’autre souhaite affirmer ainsi que nul ne peut être discriminer en raison de son réel ou supposé genre ou orientation sexuelle. L’altérité, respecter l’autre pour ce qu’il est dans toute son intégrité. Voilà le projet de notre ville pour toutes et tous et plus particulièrement aujourd’hui, pour une ville Friendly.

Alors qu’elle est dépénalisée en France depuis la révolution française en 1791, l’homosexualité sera discriminée par certains aspects jusqu’en 1982. Le PACS en 1999 ouvrira la voie des unions civiles alors que la fin de la classification en maladie mentale des transgenres intervient en 2010. La loi de 2013, consacre la possibilité pour chacun de se marier et d’adopter lorsque l’on est en couple de même sexe. Quel long chemin parcouru. Et pourtant…

Alors que les insultes homophobes sont pénalisées depuis 2004, aujourd’hui encore trop de personnes sont  victimes de violences et d’actes homophobes dans les rues. Nous devons mener le combat contre cela et la loi nous y aide. Il y a quelques mois, le procureur de la république s’est engagé devant le conseil municipal à former nos agents de police nationale et municipale à la lutte contre le harcèlement de rue. L’Autre Cercle, avec qui la ville a renouvelé son conventionnement,  formera nos agents à l’accueil et à la prise en compte de ces violences particulières. Nous voulons l’affirmer haut et fort : la haine anti LGBTQIA+ n’a pas sa place dans nos rues montpelliéraines.

Nous accueillons aujourd’hui SOS Homophobie qui nous présente les chiffres de l’année 2020  concernant les agressions contre les personnes lesbiennes, gays, bi et trans. Créée le 11 avril 1994, SOS homophobie est une association qui lutte contre les discriminations et les agressions à caractère homophobe et transphobe.  SOS homophobie a développé plusieurs délégations dont une à Montpellier et est représentée aujourd’hui par M Quentin Sierra. SOS Homophobie organise sur le territoire des évènements et des interventions de sensibilisation notamment en milieu scolaire en relations avec les acteurs locaux.

En 1997 l’association publiait son premier Rapport sur l’homophobie, trois ans après la création de la ligne nationale d’écoute (01.48.06.42.41). Depuis, chaque année, SOS Homophobie recense et analyse les témoignages qui leur sont quotidiennement adressés pour actualiser les données.

M Sierra, co délégué de SOS Homophobie a participé à la rédaction de ce rapport et nous sommes très heureux de l’accueillir à l’hotel de villepour la première fois pour sa présentation. Merci beaucoup à SOS homophobie d’avoir accepté de dévoiler ces données directement à la maison commune de toutes les montpelliéraines et montpelliérains. Nous sommes conscients des besoins exprimés par la communauté LGBT en terme d’accompagnement et de sécurité. Et, nous sommes heureux d’avancer vers des propositions qui vont dans votre sens.

Tout d’abord Nous souhaitons porter la création d’un collectif pour co-construire les projets avec les associations de la ville.

Au delà de l’adhésion de Montpellier au Rainbow City network qui regroupent le ville LGBT Friendly à l’international, nous souhaitons porter la candidature de la ville aux gay games pendant le mandat en collaboration avec Hervé Martin, adjoint en charge des sports.

L’inclusion dans la cité est au centre du projet politique porté par l’équipe municipale et nous travaillons dans différentes directions : une réflexion est engagée pour la création d’un fond dédié aux mémoires et histoires des personnes LGBTQI+ dans les médiathèques de la ville ainsi qu’aux archives municipales. Chacun pourra venir y déposer ses documents de manière à ce qu’ils soient mis à disposition des chercheurs.

Nous voulons également en lien avec le CCAS organiser la réflexion sur le thème du « bien vieillir » des personnes concernées. Comment encore mieux les accueillir, comment prendre en compte la solitude de l’âge pour des personnes qui n’ont pas d’enfants et qui ont souvent subi le rejet des générations précédentes?

D’autres projets de sensibilisation sont en cours de réflexion et nous espérons pouvoir annoncer d’autres dispositifs avant l’année prochaine.

Inclure, c’est aussi protéger.  C’est pourquoi je laisse la parole à M Cote adjoint délégué à la tranquillité publique qui va vous présenter l’application Flag! M Cote et moi-même avons collaboré au conventionnement de l’association pour étendre cette application sur tout le territoire montpelliérain.

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