Les textes des affaires à l’ordre du jour : ICI

Intervention de Mustapha Laoukiri

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Affaire n°2 – « La ville de Montpellier et sa Métropole se sont engagées depuis le début de la crise auprès de l’ensemble des acteurs économiques et de l’ESS de notre territoire. Aujourd’hui nous sommes appelés à voter une délibération pour une exonération de loyers en faveur des occupants de bâtiments communaux à vocation économique. Rappelons que nous avons par ailleurs, en lien avec la CCI, mis en place rapidement suite au re-confinement une plate forme digitale pour référencer nos commerçants et ainsi leur permettre de poursuivre leur activité, même réduite. La Métropole a de son côté mis en place plusieurs dispositifs : Prêt 3M, demain l’agence de Devecco dont notre territoire fut privé pendant trop longtemps permettra d’apporter un soutien aux entreprises et à l’économie de notre territoire. Notre souhait est de ne laisser aucune entreprise, aucun commerce, mais également aucun travailleur indépendant seul face à ces doutes dans cette période ô combien incertaine.
–> En redirigeant une partie de leur budget vers les acteurs économiques en difficulté, nos collectivités agissent! Mais je souhaitais attirer votre attention sur le fait qu’un grand nombre de spécialistes s’accordent à dire que nous ne sommes pas face à une crise passagère mais probablement bien au début d’un cycle de crises répétitives. Pour tenter de sauvegarder notre tissu économique, les collectivités ne pourront qu’atténuer les crises, à hauteur de leurs compétences et de leurs moyens, mais ces compétences et ces moyens sont limités, il faut bien en avoir conscience! De fait, nous n’avons d’autre choix que celui de revoir nos schémas, nos paradigmes, notre perception de la « normalité », quelle normalité ? Ne faudrait-il pas repenser notre modèle économique et accélérer cette transition écologique que nous appelons de nos vœux (vers plus de proximité, plus de circuit court, et peut-être plus de digitalisation)? Mais aussi sans doute favoriser les structures de type « coopératives » qui traversent cette crise avec beaucoup plus d’adaptabilité, de flexibilité, de résilience, qu’un certain nombre d’entreprises « classiques ». Il est plus que temps de s’engager dans cette réflexion qui consiste à se diriger vers un modèle économique plus soucieux de la nature, de l’équité sociale, pour répondre au renforcement de plusieurs grandes tendances sociétales qui voient naître des modes de gouvernance novateurs et éviter que les crises ne se transforment en catastrophe. Aussi, nous invitons les pouvoirs publics, les chambres consulaires et les agences de développement économique à mettre en place une vraie politique volontariste de soutien aux coopératives et entreprises de l’ESS et de la culture. »

Intervention de Marie Massart

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Délibération n°14 – « Plus que jamais en cette période de crise, la précarité alimentaire doit nous préoccuper. Ces subventions que nous votons aujourd’hui sont donc particulièrement bienvenues. Elle est encore plus forte pour les femmes des milieux précaires : les études montrent que, au sein de leur foyer, elles ont tendance à se « sacrifier », laissant à leurs enfants et à leur conjoint, les produits de meilleurs qualité. Il est donc particulièrement important de soutenir les associations d’aide alimentaires. Je tenais au passage à saluer le travail remarquable fait par ces associations et par leurs bénévoles. Je tenais également à rappeler que la mairie de Montpellier contribue également à l’aide alimentaire de plusieurs manières :

  • Lors de ce confinement, nous avons tenu à maintenir la production de repas pour la restauration scolaire malgré les conditions sanitaires. Je tenais là encore à remercier les agents qui ont su s’adapter et ont réussi à assurer la production de repas dans des conditions particulièrement difficiles. La solidarité inter-service a également permis d’assurer la production et la distribution des repas. Je tenais à le souligner car cela n’a pas forcément été le cas dans toutes les collectivités. 
  • Je rappelle également la tarification sociale qui a été voté lors du conseil municipal du mois de juillet permettant aux familles monoparentales bénéficiaires du RSA de bénéficier d’un repas à 50 centimes. Le maintien du service de restauration et les tarifs particulièrement bas pour les familles les plus précaires permettent de garantir au moins un repas équilibré et sain pour les enfants scolarisés de la ville. 
  • Par ailleurs, des conventions de dons ont été mise en place avec Saint Vincent de Paul et les Resto du Cœur. Ces dons représentent environ 15.000 repas par an produits par la cuisine centrale. En ce moment c’est entre 250 et 300 repas par jours qui sont donnés à Saint Vincent de Paul pour être ensuite redistribués, via d’autres associations sur le territoire de Montpellier.

Nous travaillons actuellement avec les élu-es et les services au développement de ces aides mais aussi à de nouvelles formes d’aide et de projets permettant aux personnes les plus précaires d’accéder, à moindre coût, à des produits locaux et de qualité en complémentarité de l’aide alimentaire existante aujourd’hui. »

Intervention de Manu Reynaud

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Affaire n°19 – « Les écologistes voteront « contre » cette délibération sur le travail le dimanche comme nous l’avons fait à la Métropole lundi dernier, car cette délibération nous réinterroge 1/ par rapport au modèle de développement qu’il encourage et 2/ par rapport à la période de crise sanitaire que nous traversons.

  • rapport au modèle de développement 

Le débat sur l’ouverture le dimanche est un vrai débat du 20ème siècle où internet n’existait pas et où on faisait la part belle aux structures commerciales géantes en périphérie. Ce débat portait et porte toujours sur la questions des salarié-es et la question du volontariat : y a t-il volontariat réel ? Il porte aussi sur le type de structures que cela favorisait : les hypermarchés, les grands centres commerciaux en périphérie, c’est une vision du passé. A t on besoin d’ouvrir les concessions automobiles le dimanche ? Nous pouvons nous féliciter qu’aujourd’hui nous prenions le chemin inverse, le meilleur chemin : stopper l’évolution des zones commerciales en périphérie. L’arrêt d’Ode à la Mer est un signe fort que l’équipe municipale porte. Enfin, c’est un débat sur nos choix de mode de vie : celui de préserver une journée de repos pour toutes et tous, qui privilégie la vie familiale, la vie amicale, les rencontres, les loisirs, la culture.

  • rapport à la période sanitaire que nous traversons

La crise du COVID cause aujourd’hui des dégâts considérables pour les commerces dit non essentiels, pour les bars, les restaurants. La réponse ce n’est pas la question d’ouvrir quelques dimanches par an mais de les accompagner au mieux en multipliant les initiatives. Il faut saluer le site très vite mis en place par la ville jesoutiensmescommercants.montpellier.fr  qui a vocation à perdurer. Saluons aussi le chèque remis aux agents de nos collectivités par le CASC pour des bons d’achats de 20 euros dans les librairies de Montpellier. Il faut multiplier les initiatives, je sais que Roger Yannick Chartier, adjoint au commerce, s’y emploie avec le soutien de toute l’équipe municipale.

Enfin, un mot pour dire que cette délibération est vidée de son sens

  • Elle est vidée car les hypermarchés peuvent déjà ouvrir le dimanche sans autorisations municipales
  • Elle est vidée par les mesures du gouvernement qui autorise l’ouverture le dimanche pendant la période COVID

Enfin, il nous faut remettre dans l’ordre les priorités de soutien à l’activité commerciale : 

  • sur le type de structure que nous souhaitons accompagner et soutenir
  • Sur l’animation commerciale
  • Sur la qualité et l’origine les produits

Pour terminer, pour les élu-es écologistes, les ouvertures le dimanche ne sont pas une réponse satisfaisante en terme de choix de vie et de choix de société. Nous voterons donc contre cette délibération. »


Délibérations portées par Stéphane JOUAULT

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Affaire n°28 – « Avec les affaires que je porte devant vous aujourd’hui, ce sont les fondations de notre politique de Nature en ville qui sont posées. L’intitulé de cette politique, « Montpellier Ville Nature », montre ainsi toute l’ambition qui nous anime:

  • « Montpellier Ville Nature » c’est un projet ambitieux parce que nous n’avons plus le choix : le réchauffement climatique et ses conséquences sont partout. Et notamment à Montpellier. Chacun a en tête les aléas climatiques que nous avons déjà connus.
  • « Montpellier Ville Nature » c’est donc faire en sorte que notre ville prenne sa part dans la lutte contre le changement climatique par le stockage du carbone.
  • « Montpellier Ville Nature » c’est aussi faire en sorte qu’à l’avenir il fasse bon vivre à Montpellier.
  • « Montpellier Ville Nature » c’est ainsi 50.000 arbres plantés sur 10 ans comme nous nous y sommes engagés.

Les bienfaits de l’arbre en ville, on le sait, sont nombreux : Atténuation du ruissellement, Lutte contre les îlots de chaleur, Captation des pollutions, Création de lien social et de bien-être, Développement de la Biodiversité etc.

AFFAIRE n°29 – Comme vous avez pu le voir ici et là, nous n’avons pas attendu ce Conseil Municipal pour lancer notre politique de plantation. Pas un jour en ce moment où un arbre n’est planté ! Mais, pour mener à bien notre politique d’extension de la canopée urbaine, et j’en viens à l’affaire 29, nous avons besoin d’une Assistance à Maîtrise d’Ouvrage (AMO). Il s’agit de faire appel à un ou une paysagiste confirmée pour accompagner la Direction Paysage et Biodiversité. L’AMO doit permettre de végétaliser partout où c’est possible. Il s’agit de profiter de tous les projets pour faire venir ou revenir l’arbre et plus généralement la Nature : des places de la ville à tous ses tiers-paysages (pour reprendre l’expression de Gilles Clément). Il s’agit également d’accompagner la création de parcours verts, sur l’avenue des Moulins par exemple, de coulées vertes telles l’Aqueduc Saint-Clément, de concevoir les forêts urbaines comme la future forêt urbaine de Cambacérès.

AFFAIRE n°28 – Cette AMO interviendra sur le domaine public mais la question du patrimoine arboré concerne également l’espace privé. C’est pour cela que nous avons choisi de modifier le permis de végétaliser. Dans le cadre d’un dispositif intitulé « Je mets de la Nature dans ma Ville », les citoyens qui le souhaitent, se verront remettre un « bon de végétalisation ». Alors pourquoi avoir changé de nom ? Ce n’est certainement pas pour écarter d’un revers de main ce qui a été fait avant : les « bons de végétalisation » permettront toujours de demander une plante grimpante, une jardinière ou le fleurissement d’un pied de d’arbre. Le permis de végétaliser a en effet permis d’embellir la ville, voire de la rafraîchir dans les zones où il a eu le plus de succès. Non, le nom change pour deux raisons :

  • Il correspond à un changement de point de vue, de philosophie dans notre politique : nous voulons une ville où la nature n’a pas besoin de montrer ses papiers pour entrer. Bien sûr qu’il y a des contraintes mais commencer par évoquer les contraintes en dit long sur une politique.
  • Le bon de végétalisation ne concerne plus seulement l’espace public : la possibilité est offerte à tous les citoyens, à toutes les copropriétés qui possèdent un jardin, un espace vert, d’obtenir des arbres.

L’idée de cette délibération est que le développement du patrimoine arboré doit toucher le plus d’espace possible. Il s’agit donc de toucher tous les espaces privés ou assimilés qui constituent la majeure partie du territoire de la ville. Avec ce bon de végétalisation, il s’agit également de planter intelligemment : planter beaucoup oui, planter partout oui mais peut-être surtout planter bien. C’est pour cela que la Direction Paysage et Biodiversité fournira des arbres fruitiers – des arbres nourriciers – avec des essences adaptées à notre climat et avec des conseils pour bien planter. L’idée est également d’accompagner les bailleurs sociaux dans leur politique de plantation. Nous y travaillons.

AFFAIRE n°30 – Planter beaucoup c’est bien, planter intelligemment c’est très bien, mais préserver le patrimoine arboré c’est encore mieux. C’est pour cela que nous vous proposons d’adopter avec l’affaire 30 :

  • La nouvelle Charte de l’Arbre en Ville de Montpellier
  • La création d’un Comité Arbre

Je tiens à remercier la Direction Paysage et Biodiversité et tous les services qui ont travaillé d’arrache-pied sur la Charte de l’Arbre qui, j’en suis certain, fera référence pour les autres villes de France et au-delà. Ce magnifique travail fait suite à un premier document déjà novateur publié en 1996. Vous avez reçu trois fichiers :

  • Le 1er correspond au volume 1 qui est une présentation détaillée de la nouvelle politique de développement et de préservation du patrimoine arboré de Montpellier
  • Le 2ème et le 3ème, dont la mise en forme n’est pas totalement achevée –le texte ne sera pas modifié sur le fond – regroupe tous les éléments et outils scientifiques, techniques et règlementaires.

Dans cette partie, vous avez par exemple des fiches techniques sur la prise en compte des arbres lors de travaux ou dans le cadre de projets d’aménagement. Le Comité Arbre va s’appuyer sur cette Charte pour donner des avis sur tous les projets d’aménagement et de construction qui impactent le patrimoine arboré, sur des propositions de classement en Espace Boisé Classé. Sa composition permettra de croiser les regards : élu-es, associations de défense de la Nature et scientifiques échangeront pour préserver au mieux notre patrimoine.

Avec ce Comité Arbre et cette Charte de l’Arbre, c’est la Nature qui reprend ses droits dans notre ville, c’est notre politique « Montpellier Ville Nature » qui se déploie. L’arbre c’est le symbole de notre projet car « Montpellier Ville Nature, c’est une ville plus verte, plus résiliente, réconciliée avec le monde végétal ! »

AFFAIRE n°31 – Planter intelligemment c’est ce que nous proposons de faire au Mas Nouguier et à Malbosc en renaturant deux espaces pollués: 700 fruitiers au Mas Nouguier pour créer les haies fruitières d’un jardin familial + Plantation d’arbres, d’arbustes et de vivaces à Malbosc pour créer un habitat varié source de biodiversité. »

Délibération d’Eddine ARIZTEGUI

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Affaire n°32 – « La Ville de Montpellier confirme son soutien à Sandrine et André-Joseph Bouglione pour le courage qu’ils ont eu de changer le paradigme des grands cirques, en défendant les cirques sans animaux, dans le respect de leur intégrité et en arrêtant de cautionner des pratiques qui de par leur nature génèrent une souffrance importante pour les animaux. Nous attendons donc avec impatience de pouvoir assister aux représentations qui feront honneur à notre ville d’être la première de leur grande tournée européenne. »


Intervention de Bruno Paternot

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Affaire n°53 : « Cette délibération permet à la famille de créer un cocon pour quelques jours lors d’événements heureux ou tragiques qui sont constitutifs de la vie de famille. Mais quelle famille ? Je salue le travail de notre collectivité sur l’inclusion de toutes les familles. Le XXIe siècle voit la société se transformer, aussi bien sur le tourisme qui ne peut plus être de masse, sur les transports qui ne peuvent plus être polluants, sur les familles qui ne peuvent plus être Papa, Maman, La Bonne et moi. Je vous rassure M. le maire, même si vous m’avez nommé à l’ambiance sonore, je ne vais pas passer Robert Lamoureux…  

Les associations comme l’APGL ou l’Autre cercle, parce qu’elles sont expertes et constructives nous aident à faire en sorte que nos décisions concernent toutes les familles, pour tous les événements constitutifs de la vie familiale. Nous allons aller plus loin, tant sur la formation que sur les libertés par tous et pour toutes.

Dans ce cas précis, assurons-nous bien que « la charge effective et permanente de l’enfant » (je cite) soit aussi reconnue, comme le font les tribunaux quand le parent assure financièrement la vie de l’enfant. Qu’il y ait un lien de sang ou non, que le parent soit là 24h/24 ou moins. Le parent social (une semaine sur deux et la moitié des vacances) a le droit de voir son cœur se déchirer, au point de ne pas être utile au travail pendant quelques jours, si l’enfant de son conjoint ou de sa conjointe vient à disparaître tragiquement.

Je salue nos élu.es et les responsables du personnel qui travaillent à améliorer les conditions de vies et les décisions comme les ASA pour « l’annonce de la survenue d’un handicap chez un enfant », qui impose un temps pour accepter la nouvelle. Le temps de la résilience n’est effectivement pas un temps de productivisme. C’est la base de l’écologie politique que de s’opposer au productivisme et d’accompagner les douleurs et les grands bonheurs des agents et agentes de la mairie. »

Intervention de Coralie Mantion

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Affaire n°55 : « Je voudrais tout d’abord remercier les Gardiens de Montcalm qui n’ont cessé d’interpeller les politiques pour les alerter sur le devenir du parc avec, en retour, une écoute plus ou moins attentive.
Les associations sont des lanceurs d’alertes, des aiguillons pour les pouvoirs publics. Elles sont utiles et permettent de porter haut et fort la parole des citoyens, avec il est vrai, parfois, quelques maladresses.
Mais, nous, élu-es, devons voir en eux des partenaires, des experts de leur territoire, les sachants de ce dont les habitants ont besoin.
Pour le cas de Montcalm, ils ont été, et restent avant tout, les gardiens de la biodiversité et d’un espace naturel qui est nécessaire, essentiel pour un vivre mieux à Montpellier.
Un vivre mieux à Montpellier, c’est préparer notre ville au réchauffement climatique : la rafraichir et donc faire de Montpellier, comme le disait Stéphane, une ville nature.
Cela passe par 2 axes :
Premièrement, une végétalisation massive de toute la ville et Stéphane nous en a présenté les premiers outils. D’autres mesures viendront ultérieurement comme le maillage de la ville en espaces verts qui donneront un accès à la nature à chaque habitant à moins de 15min de chez lui.
Le 2ème est la préservation du patrimoine arboré existant. Car rien ne vaut un arbre ancien. L’arbre, c’est un gardien d’une biodiversité riche : insectes, rongeurs, oiseaux. Un grand chêne peut abriter jusqu’à 500 espèces!
De plus, plus un arbre est vieux et gros, plus il absorbe de CO2. Donc chaque arbre compte pour diminuer notre empreinte carbone. Les vieux encore plus que les jeunes.
Nous devons donc les protéger, qu’ils soient dans l’espace public ou dans les jardins privés. Nous y travaillons avec les services avec une première étape de repérage pour avoir un inventaire le plus exhaustif possible.
Le patrimoine arboré est aussi précieux que notre patrimoine architectural. Il ne faut pas le négliger. Et le parc Montcalm, avec ces milliers d’arbres, est un poumon vert essentiel pour préserver la biodiversité, pour diminuer l’empreinte carbone, pour avoir un havre de fraicheur au cœur de Montpellier.
C’est pour cela qu’il a tenu à cœur aux écologistes de préserver le Parc Montcalm dans son intégralité, soit 23 hectares. Et j’ai évidemment prévu de modifier le PLU en ce sens. »

Intervention de Manu Reynaud

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Affaire n°65 : « Les écologistes s’abstiendront sur cette affaire.

Coralie Mantion a déjà évoqué cette question en conseil de Métropole. La question de la zone Cambacéres est en effet très chère aux écologistes qui ont mené un combat de longue date pour empêcher son urbanisation et surtout limiter les dégâts immenses déjà existants, dont le doublement de l’autoroute A9 qui a détruit des centaines d’hectares de terres agricoles, et qui ont eu pour effet l’augmentation de 20% du trafic, et l’augmentation de la pollution faisant de Cambacéres la zone la plus polluée de Montpellier. Rappelons au passage que faire plus de routes c’est augmenter toujours plus le trafic et la pollution. Le choix d’y installer une gare (inutile pour les 30 prochaines années) pour justifier l’urbanisation a aussi été une erreur.

Le sud-ouest de Montpellier a été abîmé, détruit. Notre objectif est donc très simple sur ce projet : il est de limiter les dégâts de l’artificialisation déjà enclenchée sur ce secteur par les mandatures précédentes. Le projet de zone dit « Quartier de Cambacéres » est une grave erreur en terme de développement pour Montpellier. Les écologistes ont choisi de faire partie de cette majorité pour changer diamétralement de cap. Comme le disait et je la cite en conseil de Métropole, Coralie Mantion « nous avons travaillé sur un projet commun avec Michaël Delafosse et ses partenaires. Parce que c’est cela aussi la politique: dialoguer, échanger, trouver un compromis. » Ainsi, 130 hectares de terres naturelles et agricoles dans ce quartier seront préservés, c’est l’un des nombreux apports des écologistes dans cette campagne.

On entend ici où là des attaques de la part de certain-es pour qui ce qui est fait n’est jamais assez. A celles et ceux-là, nous affirmons que les élu-es écologistes seront toujours vigilant-es au sein de cette majorité pour maintenir le cap de la végétalisation, de la préservation de la ceinture verte, des terres agricoles, de l’arrêt de l’urbanisation vers la mer. On pourrait là aussi citer l’Agriparc des Bouisses, entre autres, qui va changer la donne à Montpellier. Aussi, bien que cette zone n’aurait jamais dû être urbanisée, les travaux étant trop avancés, il n’est pas possible de revenir en arrière sur la ZAC 1. »


Délibérations portées par Radia Tikouk

Affaire n°70 – « Il est proposé de mettre à disposition un emplacement au cimetière Saint-Étienne au profit de l’Association Cultuelle Israélite de Montpellier, afin de permettre l’enfouissement de documents et d’objets sacrés, conformément à la tradition juive. Cette mise à disposition est à titre gracieux, sans limite de durée. Aussi, il est proposé de donner l’usage du terrain à titre gratuit à cette association pour inhumer ces objets. L’association se charge de l’installation des caveaux nécessaires. »


Revoir l’intégralité du Conseil Municipal en vidéo :

L’intégralité du Conseil Municipal en vidéo.

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