De gauche à droite: Rachid El Moudden, Jacqueline Markovic et Sébastien Cristol
Après un mandat marqué par l’absence de représentant de l’écologie politique, et la marginalisation de Montpellier au sein de l’assemblée départementale, les écologistes de Montpellier se réjouissent de la victoire des candidat-es EELV Sébastien Cristol, Rachid El Moudden et Jacqueline Markovic, élus en binôme au sein de la coalition « Unis pour Montpellier – L’Hérault Solidaire et Écologique ». Ainsi, trois conseillers départementaux écologistes ont officiellement fait leur entrée à « Alco », au sein de l’hémicycle (revoir en video la 1ère séance de la mandature), ce jeudi 1er juillet 2021, mettant leurs pas dans ceux de leur prédécesseur Christian Dupraz (ancien conseiller général du canton de St-Gély), en synergie avec les élu-es écologistes de la Ville et de la Métropole de Montpellier, afin de faire progresser les politiques publiques en faveur d’un territoire plus résilient et plus solidaire.
Les présidences dans les différentes commissions, les délégations et les désignations dans les organismes satellites du CD34 seront complétées lors de la séance du 23 juillet prochain.
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Jacqueline MARKOVIC
Élue sur le canton Montpellier-Castelnau avec 75,20% des suffrages Vice-présidente du groupe majoritaire « Solidaire et Écologique »
Représentante du Conseil Départemental 34 dans les commissions et organismes suivants: – Vélo & Territoires – Commission Départementale d’Aménagement Commercial de l’Hérault (CDAC) – Syndicat du Bassin du Lez (SYBLE) – Syndicat Mixte Pays Haut-Languedoc et Vignobles – Syndicat Mixte du Bassin de l’Or (EPTB SYMBO) – Commission départementale de la Sécurité Routière
Rachid EL MOUDDEN
Élu sur le canton Montpellier 1avec 70,32% des suffrages
Élu sur le canton Montpellier 5 avec 72,33% des suffrages
Représentant du Conseil Départemental 34 dans les commissions et organismes suivants: – Conseil d’architecture, d’urbanisme et de l’environnement (CAUE) – Hérault Energie – Établissement Public Territorial de bassin Orb et Libron – Conception Réalisation – Entente Interdépartementale pour la démoustication du littoral méditerranéen (EID Méditerranée)
NB: Les présidences dans les différentes commissions, les délégations et les désignations dans les organismes satellites du CD34 seront complétées lors de la séance du 23 juillet prochain.
Une nouvelle campagne d’aide à la rénovation des façades commerciales pour préserver le patrimoine exceptionnel du cœur de ville
Affaire n°2 – Projet « Territoire Zéro Chômeur de longue durée » – Présentation de Mustapha Laoukiri
« Chacun a le devoir de travailler et le droit d’obtenir un emploi. »
C’est en partant de ce principe énoncé dans le préambule de la Constitution de 1946, que le projet « Territoires zéro chômeur de longue durée » a été imaginé et élaboré. Il s’appuie sur la combinaison de six principes fondamentaux :
L’exhaustivité territoriale : un emploi doit pouvoir être proposé à toutes les personnes privées durablement d’emploi volontaires du territoire. Les personnes concernées par l’expérimentation sont les demandeurs d’emploi, quel que soit le motif pour lequel leur contrat de travail a pris fin, qu’elles soient inscrites ou non sur la liste établie par Pôle emploi. Elles doivent être privées d’emploi depuis plus d’un an et domiciliées depuis au moins six mois dans l’un des territoires participant à l’expérimentation.
L’embauche non sélective : l’emploi est produit en fonction des savoir-faire, des envies, des possibilités des personnes et de leur date de candidature.
La qualité de l’emploi : l’objectif est double. Apporter d’emblée une sécurité à ceux qui subissent le plus durement la pénurie d’emploi avec le recours au CDI. Permettre à chacun d’être acteur de l’animation de l’entreprise à but d’emploi (EBE).
L’emploi à temps choisi : les personnes embauchées choisissent leur temps de travail.
L’emploi-formation : l’emploi proposé aux personnes doit leur permettre d’acquérir de nouvelles compétences. Le caractère formateur de cet emploi doit donc toujours être garanti : montée en compétences sur un poste de travail donné, mobilité professionnelle au sein de l’entreprise, formation continue…
La création nette d’emplois : les EBE doivent s’attacher à proposer des emplois supplémentaires sur le territoire en articulation avec le tissu économique local.
En ce sens, le projet national « Territoires Zéro Chômeur de Longue Durée » porté par l’association TZCLD est une solution innovante dans la lutte contre le chômage.
Après une première expérimentation lancée sur 10 territoires par la loi du 29 février 2016, une nouvelle loi du 14 décembre 2020 étend l’expérimentation qui bénéficiera à 50 nouveaux territoires au moins. Après parution du décret d’application de la loi, un appel à projet national sera lancé au courant du second semestre 2021.
La Ville de Montpellier souhaite donc s’engager dans cette démarche et préparer une future candidature portant sur un quartier prioritaire de la Politique de la Ville. Un travail partenarial permettra à la commune et aux partenaires qui la rejoindront de co-construire un nouvel outil de lutte contre le chômage de longue durée.
Il viendra compléter les politiques publiques menées actuellement en matière d’emploi, d’insertion et de cohésion sociale avec l’Etat, le Conseil Régional, le Conseil Départemental et le Service public de l’emploi.
Afin de participer à la dynamique nationale de l’expérimentation et disposer de retours d’expériences et d’un accompagnement, la Ville de Montpellier adhère à l’association « Territoires zéro chômeur de longue durée ».
Affaire n°5 – Avis sur le projet de pacte de gouvernance de Montpellier Méditerranée Métropole – Intervention de Stéphane Jouault
Chèr.e.s collègues,
Je ne m’attarderai pas sur le contenu de ce pacte de gouvernance. Ce texte s’efforce au mieux de garantir le fonctionnement institutionnel de la Métropole dans le cadre prévu par la loi. Mais c’est justement cette loi qui pose une difficulté majeure. Elle n’est pas adaptée à la réalité des métropoles en général, et de la nôtre tout particulièrement.
Comme le rappelle le pacte, la Métropole de Montpellier est l’une des plus intégrées de France, les compétences déléguées par les communes couvrent un large champ des politiques publiques locales. Et c’est tant mieux pour leur nécessaire cohérence entre les 31 communes. La Métropole est bien l’échelon pertinent dans de nombreux domaines.
Pourtant, la loi actuelle ne permet pas d’éviter à coup sûr que cette cohérence ne soit battue en brèche par les tentatives des communes de faire valoir des intérêts particuliers comme on l’a beaucoup vu par le passé. Le pouvoir des communes au sein de la Métropole est d’ailleurs d’autant plus étonnant que, la Ville de Montpellier mise à part, leurs représentants et représentantes ne sont pas élu.e.s sur un programme pensé à l’échelle métropolitaine.
Pourtant le fonctionnement actuel de la métropole donne non seulement une place prééminente aux communes, plus encore, elle réduit le poids légitime de la ville-centre qui n’est alors qu’une commune parmi d’autres. La 4ème de couverture du Pacte de gouvernance est en l’illustration : le logo de la Ville de Montpellier est perdu au milieu des autres alors qu’elle représente les deux tiers des habitants.
Le pacte de gouvernance est certes un progrès qu’il faut saluer mais il faut changer la loi. Les élu-es métropolitain-es doivent à l’avenir être élus dans le cadre d’un scrutin spécifique métropolitain. C’est à cette condition que l’intercommunalité sera un véritable espace de solidarité, que la tentation du « chacun pour soi » sera dépassée.
Faire métropole ce n’est pas seulement partager des biens et des moyens.
Faire métropole c’est d’abord partager des objectifs communs et des valeurs communes.
La métropole est un territoire de politiques publiques. C’est donc un instrument politique. Ce n’est ni une copropriété ni un syndicat !
Affaires n°6 – Charte de l’évènementiel responsable – Présentation de François Vasquez
Pour accompagner la transition écologique, Montpellier soutient la Métropole dans son objectif de réduction de 40% des ordures ménagères résiduelles produites sur le territoire (objectif 2024). La Ville entend également favoriser une alimentation locale et de qualité, en soutenant les circuits courts et les produits issus de l’agriculture biologique.
Chaque année, la Ville accueille de nombreux évènements et manifestations sur la voie publique dont certains sont particulièrement emblématiques, régionalement et nationalement, et peuvent ainsi rassembler des milliers de participants. La Ville prête également des salles dont elle est propriétaire, du matériel, et verse des subventions pour l’organisation d’évènements sur son territoire.
Dans l’objectif d’un effort collectif et partagé, il est essentiel que les évènements se déroulant sur la voie publique, ou dans des salles publiques prêtées par la collectivité, s’engagent dans une telle démarche écologique.
Affaires n°14 – Montpellier Grand Cœur, engagement d’une nouvelle campagne d’aide à la rénovation des devantures des locaux d’activités de 2021 à 2026 – Intervention de Bruno Paternot
M. le maire, Cher.es élu.es,
La qualité de l’environnement visuel est un axe important de notre majorité. Il me semble qu’il y a peu d’autres collectivités qui ont désigné des élus à « l’embellissement de la ville » ou encore à « l’esthétique lumineuse » et sonore.
La beauté de la ville passe d’abord par une collectivité exemplaire : ce que nous mettons en place. Une collectivité qui ne mégote pas sur la qualité des matériaux, qui fait appel à des artistes pour collaborer à la rénovation de la ville, qui plante arbres et fleurs partout… Et ceci dans toute la ville. Ous travaillons sur les sites remarquables mais ferons en sorte qu’on remarque tous les sites, de la Paillade à Odysseum, de Celleneuve aux Aubes. Durant le mandat, la qualité du paysage urbain s’étendra partout, en partenariat avec chaque adjoint et adjointe de quartier. Montpellier, ville aux multiples facettes va se rénover sur elle-même, quartier par quartier. Nous travaillons avec Laurent Nison à une continuité et une logique par quartier, à une écologie de la relation qui fait en fonction du réel. A la carte nous préférons le territoire. A la simulation sur un ordinateur nous préférons le terrain. Pas de globalisation sur toute la ville, mais une réflexion de cohérence parce qu’on ne vit pas de la même façon à Figuerolles ou à Mabosc, au Millénaire ou dans l’écusson. Chaque quartier, chaque facette à son identité. Et une ville boule à facette, pour un élu à l’ambiance sonore, forcement, ça ne peut que me faire plaisir !
Outre les bâtiments publics, nous aidons donc les bâtiments privés à se mettre aux goûts du jour. Un de nos objectif est bien d’expliquer que : visible ne veut pas dire moche. Résilient ne veut pas dire triste. Élégant ne veut pas forcément dire couteux.
Ces aides seront conditionnées au fait d’être plus résiliant : pas de pollution lumineuse, pas de nuisances sonores, des enseignes sans excès nous en reparlerons tout à l’heure.
Il s’agit, en un mandat (et ça va très vite) d’être capable de définir ce que sont les imaginaires des villes.
« Tous les chemins vont vers la ville.
Ce sont des ponts tressés en fer
Jetés, par bonds, à travers l’air;
Ce sont des blocs et des colonnes
Que dominent des faces de gorgones;
Ce sont des tours sur des faubourgs,
Ce sont des toits et des pignons,
En vols pliés, sur les maisons;
C’est la ville tentaculaire, »
L’extrait de ce poème d’Émile Verhaeren date de 1895, cette image, cette symbolique de la ville tentaculaire doit rester dans notre héritage, rester au début du 20e siècle d’Apollinaire ou de Prévert et nous devons rénover les imaginaires. « Nous », c’est la collectivité, mais aussi les commerces, les habitants et habitantes, les entreprises.
Tout mon travail sur l’esthétique lumineuse sera de reprendre le titre du livre de Richard Bohringer : « c’est beau une ville la nuit » mais aussi d’affirmer en tant que délégué à la qualité de l’environnement visuel que : « c’est beau ma ville le jour. »
Affaires n°18 – Création du Collectif Gisèle Halimi pour l’égalité entre les Femmes et les Hommes à Montpellier – Présentation de Fatma Nakib
La Journée internationale des droits des femmes, du 8 mars dernier a été l’occasion de valoriser l’implication quotidienne des associations engagées pour les droits des femmes (CIDFF34, MFPF34, Citoyennes Maintenant!, Osez Le Féminisme 34, Nous toutes 34, etc.) et de rendre hommage à Gisèle Halimi, avocate et fervente défenseuse du droit des femmes, figure emblématique de combats féministes, décédée l’an passé.
Pour donner plus de visibilité et d’ampleur aux engagements féministes, les représentant-es de la Ville et des associations ont décidé de créer le Collectif Gisèle Halimi, un espace de concertation et de coordination territoriale, dédié aux droits des femmes, et plus spécifiquement à la lutte contre les violences faites aux femmes.
Dans sa première année de fonctionnement, le Collectif Gisèle Halimi accueillera, sur la base du volontariat :
des représentant-es des associations féministes et féminines de Montpellier,
des représentant-es des partenaires institutionnels, notamment des services de l’Etat (tels que la Direction régionale aux droits des femmes et à l’égalité – DRDFE),
des personnalités qualifiées.
Il se réunira en formation plénière une fois par an et fonctionnera en commissions thématiques le reste de l’année. La première année d’exercice permettra d’affiner les modalités d’organisation et la composition du collectif.
Avec cette initiative originale, la Ville de Montpellier entend renforcer son action pour les droits des femmes et favoriser les coopérations entre l’ensemble des acteurs mobilisés.
Affaires n°44 – Taxe Locale sur la Publicité Extérieure (TLPE) – Présentation de Bruno Paternot
Depuis 2 ans, les tarifs de la Taxe Locale sur la Publicité et les Enseignes (TLPE) n’avaient plus été mis à jour. C’est chose faite et ces tarifs (règlementés par l’Etat) ont été portés à leur maximum pour les grosses surfaces. Ainsi, nous préservons le commerce local/indépendant, en facturant de façon plus importante les enseignes internationales.
Affaire n°2 – Révision du Plan Climat en Plan Climat Air Énergie Territorial (PCAET) métropolitain / Stratégie Neutralité Carbone 2050 et orientations – Intervention de François Vasquez
Dans le cadre de la révision du PCAET, François Vasquez a présenté la trajectoire #zerodéchet Objectifs: 2024: réduction de -40% des ordures ménagères 2030: 80% de déchets recyclés ou valorisés. 2050: "zéro déchet" total (100% des déchets valorisés ou recyclés)#C3M#Montpellierpic.twitter.com/bNeS9gFyvg
— Elu-es écologistes Montpellier (@Elu_esEcolo_Mtp) June 8, 2021
Voir l’intervention de François Vasquez en video:
« Nous avons souvent exposé ici la politique « zéro déchet », je ne reviens pas sur le fait essentiel qui est de modifier les comportements des habitant-es vers la prévention et vers le tri à la source.
Je m’attarde une seconde sur l’objectif fixé de -40 % d’ordures ménagères résiduelles pendant ce mandat à la fin 2024. Vous avez entendu parler de mi-mandat; or le problème du mi-mandat, c’est que la pénalisation due à la période du Covid a été extrêmement préjudiciable à la mise en place déjà opérationnelle de notre politique. Alors je tiens quand même à rassurer tout le monde: la courbe sera exponentielle; mais ça démarre plus doucement, car il faut tout installer. Nous avons des obstacles juridiques, des obstacles techniques. Mais la volonté y est, et les résultats seront. C’est pour ça que j’annonce ici « fin 2024 » pour nos -40% qui sont un objectif chiffré et transparent puisque, je le rappelle, ce sera le tonnage OMR entrant à Ametyst, autrement dit, objectivable par chacun-e.
la mise en place de la tarification incitative
un plan « zéro plastique »
le développement des filières de réemploi local des déchets valorisés pour une économie circulaire
accompagner tous les professionnels vers la prévention et le tri (c’est déjà en œuvre et ça marche dans les zones d’activité économique)
être exemplaire au sein de l’administration dans la réduction et le tri des déchets.
Ça c’est pour le mandat. Notre objectif bien sûr, à l’horizon 2030, ce sera 80% de déchets recyclés ou valorisés. Et j’espère, avant 2050 avec cette dynamique, le « zéro déchet » total non valorisé ou recyclé. »
Affaire n°5 – Création d’une police métropolitaine des transports et intervention de Bruno Paternot
Au nom des élu-es écologistes, @BrunoPaternot a salué la création de la nouvelle police métropolitaine des transports, qui va permettre de prendre à bras-le-corps la question de la sécurité, et notamment celle des violences faites aux femmes dans les transports, une priorité #C3Mpic.twitter.com/3YdjUzpyVt
— Elu-es écologistes Montpellier (@Elu_esEcolo_Mtp) June 7, 2021
Voir en vidéo l’intervention de Bruno Paternot en séance:
Ce que prévoit la délibération adoptée par le Conseil :
Afin d’accompagner ces changements majeurs à l’échelle métropolitaine, de conforter la politique des mobilités engagée, et de garantir une qualité de service à chaque usager, il apparait nécessaire de renforcer la sécurité dans les transports en commun, notamment au sein des axes structurants, par la création d’une police métropolitaine dédiée.
La Police Métropolitaine des Transports se verra attribuer les missions principales suivantes:
Renforcer le niveau de réponse opérationnelle aux situations d’incivilités, de délinquance sur le réseau de transport en commun, notamment les violences faîtes aux femmes;
Assurer une présence effective et visible d’agents de police en uniforme afin de rassurer les usagers d’une part et de dissuader les actes délinquants d’autre part;
Soutenir les personnels de la société d’exploitation dans l’exercice de leur mission de service public,en complément des moyens déployés par le transporteur en matière de médiation, de prévention,d’intervention et de vidéo protection;
Contribuer à la mise en œuvre d’une action de sécurité dédiée aux transports en complémentarité avec les forces étatiques (gendarmerie, police), les communes (police municipale, médiation),l’opérateur de transport;
Apporter un appui occasionnel et ponctuel au bénéfice des communes membres de l’EPCI dans le cas de manifestations exceptionnelles ou évènements majeurs en vertu de l’article L. 512-3 du Code de la sécurité intérieure.
Pour ce faire le nombre d’agents de police à recruter est porté à 42 agents. Les horaires de service de cette unité sont préfigurés 7 jours sur 7, avec une montée en puissance du mercredi au samedi inclus de 14h à minuit, représentant les créneaux identifiés de forte fréquentation et de niveau de faits d’insécurité.
Affaire n°15 – « Charte de l’événementiel responsable », intervention de Catherine Ribot
— Elu-es écologistes Montpellier (@Elu_esEcolo_Mtp) June 8, 2021
« Cette charte de l’événementiel responsable s’impose maintenant, avec la reprise des manifestations touristiques et des activités culturelles, après cette période sombre, cette période triste, cette épidémie de Covid qui nous a frappés ces derniers mois. Effectivement, il était indispensable de marquer le fait que l’après 3ème vague ne pourrait ressembler au monde d’avant. Les habitudes doivent changer, car nous avons tous conscience des dangers de nos négligences.
Mais bien évidemment, cette charte de l’événementiel n’est précisément que la charte de l’événementiel. En aucun cas ce texte ne prêtant encadrer ce qui devrait être l’éco-responsabilité de la collectivité, l’éco-responsabilité en matière de services publics, en matière d’administration, en matière de commande publique, l’éco-responsabilité dans les domaines social, culturel, sportif, mais aussi de l’aménagement, de la construction, des travaux… Cette éco-responsabilité sera notamment précisée: ses caractères seront établis après qu’aura été dressé l’état des efforts, l’état des dynamiques, qui sont déjà engagés par les services de la Métropole en matière de mobilités, d’éclairage, d’ambiance sonore, d’énergie, d’assainissement, de déchets, d’utilisation des ressources, en matière d’alimentation et dans bien d’autres domaines encore. »
Voir l’intervention de Catherine Ribot en séance (vidéo):
Affaire n°28 – Intervention de Bruno Paternot sur l’élaboration du Plan Lumières de la Métropole
Les enjeux sur la pollution lumineuse sont nombreux, tant socio-économiques qu’écologiques. L’identification d'une trame noire sur le territoire doit permettre de préserver la biodiversité nocturne et crépusculaire. Intervention de @BrunoPaternot: https://t.co/ze5irSC6oG#étoilespic.twitter.com/Tp4PlJFpj0
— Elu-es écologistes Montpellier (@Elu_esEcolo_Mtp) June 7, 2021
Voir l’intervention de Bruno Paternot en séance (vidéo) :
« Je m’exprime ici à 4 voix. Celles de Frédéric Lafforgue, d’Isabelle Touzard et d’Agnès Saurat m’accompagnent sur cette délibération. Le Comité Lumière permet à des élu.es de territoires, de sensibilité, d’histoires différentes de travailler main dans la main (mais tout en respectant les gestes barrières) pour un plan lumière que nous vous présenterons au fils des conseils.
En France aujourd’hui, nous changeons de paradigme. On passe d’une politique de l’offre (des éclairages tant qu’on peut, tant qu’on veut) à une politique du besoin (où il faut et quand il faut). Où il faut et quand il faut.
Nous avons 2 responsabilités : – aujourd’hui 62% des enfants des villes n’ont jamais vu la voie lactée. Notre avenir n’a pas accès aux étoiles. Ce lien qui a battis les rapports entre nous, notre planète et le cosmos n’existe pas si on a jamais vu les étoiles lors d’une très belle nuit. Comment les Petits Princes du XXIe siècle peuvent-ils visiter les étoiles s’ils ne les voient même pas ? 2e responsabilité : – Notre halo lumineux a un rayon de 100km. Dans la 7e métropole de France, nous jetons donc nos déchets lumineux dans le jardin des voisins. Et il se trouve qu’un de ces voisins est le Parc National des Cévennes et sa Réserve Internationale de Ciel Étoilé (RICE). Il n’y a que 15 RICE au monde, 15. Dont 1 dans notre région, et qui risque de perdre son label mondial en raison de notre pollution lumineuse. Mais nous avons une belle opportunité : contrairement à d’autres pollutions, il suffit d’éteindre et c’est fini. Éteindre oui, mais pas partout et pas tout le temps. Il faut bien sûr des endroits de fête et donc d’éclairages. Pour éclairer « où il faut et quand il faut », nous avons émis 2 priorités : – Travailler ensemble : la voirie, la biodiversité, la sobriété, l’esthétique. Et je salue ici les services qui croulent sous les demandes et qui bouleversent leurs habitudes avec une professionnalisme qui éblouit (si je puis dire). Nous menons un travail complexe qui allie économies d’énergie, économies financières, innovations scientifiques, sécurité, qualité de l’environnement visuel, préservation de la biodiversité et j’inclus l’humain dans la biodiversité. 2e tâche : – Écouter tout le monde. Les spécialistes et les experts, certes. Mais aussi les concerné-es, écouter les citoyens et les citoyennes, écouter les associations, écouter les scientifiques. Faire des choix éclairés (si je puis dire) et en connaissance de causes. Dans cette délibération, il s’agit de vous proposer un partenariat avec la recherche public, les entreprises et les associations. C’est un montage inédit, sur des sujets inédits qui serviront pour toutes les autres métropoles de France. En tant que coordinateur des élu.es aux pollution sonores de la FEVE, je peux vous dire que mes collègues de Nancy ou de Marseille par exemple attendent avec impatience la partie qui traitera de l’acceptabilité sociale de l’extinction. Je remercie ici d’ailleurs les maires qui ont accepté les projets pilotes et innovants comme à St-Jean-de-Vedas ou Prades-le-lez.
Nous allons demander aux entreprises, aux associations et à l’INRAE d’étudier concrètement le territoire afin de nous dire par où passent les animaux vespéraux, crépusculaires ou nocturnes. Parce que si on éteint sur un chemin et que les chouettes passent naturellement juste à côté, ce ne serait pas très brillant (si je puis dire). C’est donc en fonction de la réalité du terrain que nous allons élaborer les trames noires dans le plan lumière, en prenant le temps pour le faire bien. L’INRAE va regarder plus spécifiquement 2 espèces : les chauves-souris et les vers luisants. On pourrait dire une espèce parapluie et une espèce loupe. Si vous protégez les chauves-souris, vous protégez toute une série d’animaux qui se trouvent en dessous, comme avec un parapluie. Et si on pose notre loupe sur les vers luisants qui disparaissent les premiers, c’est que nous sommes sur le bon chemin. Qui ne veut pas du retour des lucioles ? Pasolini pleurait déjà dans les années 70 leur disparition à cause du « comportement imposé par le pouvoir de la consommation qui remodèle et déforme la conscience ». Nous avons la responsabilité de jeter notre corps dans la bataille et dans le plan lumières, le plan « petites lumières », lucciole, en italien. »
Bruno Paternot, élu montpelliérain et métropolitain, représentant Montpellier 3M auprès du Syble, invite les citoyen-nes à prendre part à la consultation publique ci-dessous (voir en fin d’article).
Le bassin versant du Lez est un territoire particulièrement vulnérable aux inondations par débordement de cours d’eau, ruissellement et submersion marine.
Ainsi la gestion intégrée du risque inondation a démarré en 2007 avec un premier PAPI (Programme d’action de Prévention des Inondations) qui a permis non seulement d’engager les premiers grands travaux de protection mais également de mettre en place une politique de prévention et de prévision importante. Ce PAPI 1 s’est terminé en 2014 et été réalisé à plus de 90 %. A partir de 2015, un deuxième PAPI a été engagé pour la période 2015-2021.
Le PAPI est co-financé par l’Etat, l’Europe, la Région Occitanie et le Département de l’Hérault et animé par l’EPTB Lez (Etablissement Public Territorial de Bassin) aussi appelé SYBLE (Syndicat du Bassin du Lez). L’EPTB Lez a pour missions de faciliter, à l’échelle du bassin du Lez, la prévention des inondations et la défense contre la mer, la gestion équilibrée et durable de la ressource en eau, ainsi que la préservation, la gestion et la restauration de la biodiversité des écosystèmes aquatiques et des zones humides.
Le PAPI 2 Lez prendra fin en décembre 2021. Aussi un dossier de candidature pour un PAPI 3 a été élaboré par l’EPTB Lez. Les éléments de ce programme (Diagnostic, Stratégie, Programme d’Actions) ont été élaborés dans le cadre d’un partenariat étroit entre acteurs de la prévention des inondations, des milieux aquatiques et de l’urbanisme.
La consultation du public est une étape importante dans l’élaboration du PAPI 3 Lez. Elle permet de recueillir votre avis afin d’aboutir à un projet partagé et répondant aux attentes du plus grand nombre.
Cette consultation vise donc à vous permettre d’exprimer vos propositions d’amélioration sur le programme proposé au vu du diagnostic du territoire. Vous pouvez également proposer des actions qui vous semblent pertinentes en justifiant vos propositions.
Pendant la consultation, vos propositions recevront une réponse pour préciser :
si elles sont déjà prises en compte dans le programme
si le programme peut être ajusté au vu de leur pertinence
si le programme peut être modifié pour intégrer certaines d’entre elles (après d’éventuelles demandes de précisions).
Dans les pièces mises à disposition, vous trouverez :
Une note de synthèse présentant la vulnérabilité du territoire aux inondations et l’historique de ces dernières, la démarche de prévention engagée sur le territoire depuis de nombreuses années et la stratégie proposée pour le nouveau PAPI (PAPI3)
Rarement l’esplanade de l’Europe n’aura vu autant de vélos en une seule après-midi.
Les amoureux de la bicyclette s’étaient donné rendez-vous ce dimanche 6 juin pour répondre à l’appel de différentes associations montpelliéraines pour le vélo en ville et une vraie « petite couronne » pour les cyclistes au coeur de la capitale héraultaise.
« Nous, ce qu’on demande c’est d’avoir un plan très clair, des dates précises et une évolution co-construite et judicieuse pour le développement du vélo dans Montpellier et dans toute la Métropole. Pour le moment, une aide financière concrète est annoncée et mise en place pour les habitants, c’est une bonne chose, c’est vrai. Mais ce n’est pas suffisant et si c’est bénéficier d’une aide pour prendre un vélo, circuler à vélo dans la ville au péril de sa vie, alors j’vois pas trop l’intérêt. Il faut un vrai plan et des choses claires. Là, on en est encore loin ». Lucas (*), proche de Vélocité Montpellier, plante le décor à quelques minutes du départ de la « chouette manifestation populaire, pour le vélo en ville« , comme il la définit lui-même.
Il y a de plus en plus de cyclistes dans Montpellier.
Le phénomène vélo touche peu ou prou toutes les couches de la population. Mais les associations qui défendent la petite reine en veulent bien plus que ce qui leur est proposé aujourd’hui. Ils veulent en savoir plus, et ce dès les prochaines semaines. (…)
Du côté de la municipalité, en l’absence du Maire Michaël Delafosse, lui-même cycliste, Manu Reynaud, 2e adjoint à la ville de Montpellier en charge du nouveau plan de circulation notamment et jamais bien loin de son propre vélo toute l’année, explique la politique menée par l’équipe municipale concernant la bicyclette sur le mandat en cours.
Partie de l’esplanade de l’Europe, le millier de cyclistes a déambulé dans l’après-midi dans le centre-ville de Montpellier en passant par le lycée Joffre puis à proximité du jardin des Plantes, puis sur le Cours Gambetta et le long du boulevard de Strasbourg pour une arrivée symboliquement prévue à proximité de l’hôtel de ville de Montpellier. « Cela ressemble quasiment au parcours de la voie cycliste urbaine que l’on réclame depuis des années qui offrirait une circulation sereine aux cyclistes de notre ville et qui est aujourd’hui loin d’être faite », conclut Lucas. (*)
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